C’est une action necessaire et 'privée, laquelle je accompliray aprés,
à vo_stre contentement ; dont _j'al}°ectionneray les eflects encore de meil-
leur coeur, pom vous laire cognoistre que je veux vous aimer comme .
mon frere, et vivre avec vous en bon voisin ; faisant le semblable en
mon endroict, comme vous m’avés promis et faict dire par le dict
Fourny. Je remettray le reste au dictde Chevrieres, auquel, à ceste
cause, je vous prie adjouster foy, coInme\a
Vostre bon frere,
Ce vi1_]° septembre, à Calais. [1601.] —— g SEPTEMBEE. . ` I Orig. autographe. — Collection de M. F. Feuillet de Conches. _ - [A LA REINE.] . _ Mon cœur, M' d’Aiguillon revint hier au soir. ll a receu toutes sortesldihonneurs. ll a trouvé ces princes fort estonnez de ma venue et de se voir hors d’esperance de pouvoir prendre ceste place 1. J'ay pensé nevous pouvoir mieulx esclaircir de toutes leurs nouvelles qu'en vous envoyant m' de Montigny, qui a tout veu, qui vous asseurera aussy de mon prompt retour vers vous. Je m’en vais voir Ardres, et seray de retour ce soir, mon partement ne tenant plus à rien qu°à scavoir des nouvelles d’Hollan<.le ; et si dans trois jours je nlen sçais, je laisseray quelqu’un icy pour pourveoir le moins mal que l’on pourra. Bonjour, mon cœur, je te baise cent mille fois. Ce 1Xme sep- tembre. . ' " i A I nances,'conseiller d'État, lieutenant géné- mond. Dès l'annee précédente, se trou- ral au gouvernement du Lyonnais. Il était vant à Turin, il avait découvert la trace des fils aîné de Jean Mitte de Miolans, `et de intelligences secrètes de Biron avec le duc , Francoise Maréchal, dame de Saint—Cl1a- de Savoie, et en avait prévenu' Henri IV. ‘ Elle ne fut prise qu’en i60l4. l U , Sg.
