Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/506

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DE HENRI IV. . . J 481 seurant que la mere et l'enl’ant se portent tres bien : et n’e_stant la pre- . sente pour autre eltect, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le xxvif jour de septembre 1601, à dir heures et demie du soir., _ HENRY. D I ‘ DE I NEUFVILLE. _ [,1601.]- 29 SEPTEMBRE. . Imprimé.'— OEconom£e.s royales, édit. orig. t. Il`, chap. S. —¤ Vie militaire et privée de Henry IV, a P. 272., r ‘ i i [A M. DE BOSNY.] il C Mon- amy, Il est impossible de croire comme ma lemme se porte bien, veu le mal qu’elle aleu. Elle se coifïe d’elle—mesn1e et parle desjà de se lever ; mesme elle va jusqu’à sa garde-robe. Elle a un na- turel terriblement robuste et fort. Mon iils se porte bien aussy, Dieu mercy ; qui sont les meilleures nouvelles que je puis mander à un ser- viteur fidelle et alïectionné et que _i’aime. Voussçavés commema femme a gagné Monceaux, puisqu’elle m’a faict un fils. C’est pourquoy je vous prie envoyerjquerir le president Forget et conferer avec luy de cest affaire-là, et adviser des moyens et de la seureté qu’il y faut tenir pour mes enfans, donnant ordre que la somme pour laquelle je le prends leur soit bien asseurée 1. A ' ` Comme j’achevois ceste-cy, j’ay__receu la vostre. Je crois comme vous ce que vous me mandés de la l’ave1u que Dieu mia —l’aicte_ de me donner un fils ; et que vo11s et tous les gens de bien de mon Royaume et qui m’aiment s’en resjouissent avec moy. Hier revenant de courre un cerf, que je taillis, j’ouis tirer le canon `de Paris. A Dieu, mon amy. Ce XXlX° septembre, à Fontainebleau. ‘ . HENRY. ‘ Cette terre appartenait aux enfants de Gabrielle d’Estrées, desquels le Roi. Tache- tait pour en faire présent à la Reine. y ' LETTRES DE HENRI IV. V l 6x