Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/519

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(19h LETTBÉSMISSIVES , rechef de tout mon cœur de nfavoir donné une femme qui remplit mon Royaume de tant de felicité-, et m’apporte tant de contentement que faict vostre nience. En verité, j’ay grande accosion de m'en louer. , Je le fais aussy maintenant avec vous de toute 'l’af}`ection qu’il nfest possible, vous asseurant que vous et les vostres disposerés àijamais du pere, de la mere et du fils comme vous voudrés, pour vostre con— tentem_ent.— Ils se portent tous tres bien, `et j’espere` que le dernier, qui monstre vouloir vivre, neclegenerera de ses ancestres, tant il est ` bien né. Jlespere, 'oultre cela, que l’année~ne sera revolué, qu’il sera seconde d’un aultre, qui affirmera nostre bonheur` et le ren dra parfaict ; et parce que vous sçaurés de mon oncle le grand duc l’oflice auquel je _ le convie, jeme contenterav de 'vous dire que je rechiercheray tous- jours toute occasionide tesmoigner toute l’estime que je fais de vostre I . amitié, et llestat que vous devés faire de lamienne : priant Dieu vous avoir en sa saincte et digne garde. t ` t A I Vostre neveu et bien bon, oncle, i . __ HENRY.! [1601. — l5.0CTOBBE.;I+l'vmè. A Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8080, fol. 7 recto ; et Suppl. Ms. 1009-3. '[A LA DUCHESSE DÉ MANTOUEF.] Ma sœur, Comme la Royne et moy vous aimons de tout nostre cœur, et croyons que vous faictes le semblable de, nous, non-seule- ment je suis asseuré que vous ne vous serés moins resjouie que nous- mesmes dé là grace que Dieu nous a faicte d’avoir permis qu’elle soit accouchée d’un fils si heureusement qu’elle a faict ; mais aussy jede- , sire avec elle qu’il soit porté à Yeglise et tenu sur les fonts, de vostre main avec Nostre Sainct Pere et mon oncle le grand duc de Toscane. ' ' Éléonore de Médicis, fille de Fran- 1581, Yincent I", duc_de Mantoue, et cols, grand-duc de Florence, et sœur de la mourut en 1 6 1 1. Heine, était née en 1566, avait épousé, en '_