Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/523

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(198 ' W LETTRES MISSIVES s"Jean Francisque est mort genereusement en ceste saincte et chres- tienne expedition, pour la gloire de Dieu et la ruine des inlidelles ; toutesfois nous prions Vostre dicte Saincteté, detoute l’aHe’ction qu’il nous est possible, d’avoir esgard combien la respubliquerhrestienne a besoing que Vostre dicte Saincteté conserve la santé et personnede _ Vostre Beatitude, afun qu’il luy plaise preferer sur ceste occasion le R soing (ficelle àtoutes aultres considerations, et sur ce avoir agreable l’ol Hce de condoleance que luy fera de nostre part le s' de Bethune, conseiller en nostre conseil d’Estat, sur lequel nous remettant, nous prierons Dieu, Tres Sainct Pere, qu’il veuille conserver longuement et heureusement Vostre Saincteté au gouvernement de son Eglise. _ i Vostre tres devot fils,

HENRY.

‘ . 1601. — 16 ocro1saE.—II[""°. _ Copt - B. N. Fonds Béthune, Ms. 8957, fol. 6 momo ; et Suppl. ri-. Ms. 1009-3. [AU CARDINAL ALDOBBANDIN.] Mon Cousin, J’ay entendu avec beaucoup de regret la mort de feu mon cousin le s' Jean Francisque Aldobrandin, vostre frere, et en ay ressenty le mesme desplaisir que s’il m’eust touché de pareille proxis mité qu’à vous, tant je desire participer atoutes les bonnes et man- _ vaises fortunes qu’il plaist à Dieu vous envoyer. Vous avés beaucoup de prudence, pour vous consoler en ceste perte, et n’e11 aurés pas _ moins de subject, puisqu’il ai perdu lavie en une si glorieuse expe- dition, à Yaugmentation de fhonneur de vostre maison. Je vouldrois pouvoir soulager vostre affliction enquelque chose, car soyés- certain qu’elle ne vous seroit espargnée, vous aimant comme je fais, ainsy que j’ay commandé à mon ambassadeur vous faire entendre, en vous visitantde 'ma part sur ceste occasion : de quoy me remettant en luy,. je prieray Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Es- 'cript à_ Fontainebleau, le xvf d’octobre 1601. - I HENRY.