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DE HENRI IV.

je que vous faciès l_e mesme de ma bonne volonté, autant- comme qu’il s'en offrira d’occasion, pour vous tesmoigner combien je vous aime. Le froid qu’il faict icy est si extresme, qu’il laut retarder le partement de mon voyage de Blois pour quelques jours ; mais _ j’espere, Dieu aidant, y estre dans la lin de ce mois, ou je seray tres aise de vous voir et mes `cousins vos enfans, que _i’ainieray bien, et pour l’HI'1`lOU.I` de vous et pour l’amour d’eulx, et vous permettray et à eux de venir voir monlils, qui les aimera. Les meilleures nouvelles i que je puis mander d’icy sont que je me porte fort bien, comme~aussy font ma femme et mon lils, qui s’est bien nourry. `A Dieu, mon amy, croyés et soyés asseurè que je vous aime bien. Ce Vllje decembre, à — Paris. - — » _ HENRY. t _ I60l‘. — 1 1` DÉCEMBRE. — I'°l Cop. —— B. N. Fonds Brienne, Ms. 38, fol. 1 recto. i i [A LA REINE UANGLETEHBE.] ` Tres haulte, tres excellente et tres puissante princesse, nostre tres chere et tres amée bonne sœur et cousine, Ayant advise de rappeller le s' de 'Boissize, conseiller en nostre conseil d’Estat et nostre ambas- sadeur par delà, pour nous en servir pres de nostre personne, nous avons, en son lieu, faict choix de celle du s' de Beaumontl, conseiller en nostre conseil d’Estat, sur fasseurance que nous avons qu’il 1 e111— plira bien dignement ceste place et n’aura rien devant les yeux que l’entretenement et alfermissement de nostre commune amitié et bonne intelligence. Au moven de quoy, nous vous prions de le voir et oyr be- I ‘ Christophe de Harlay, seigneur, puis liages de Gien et Montargis. Il resta am- comte de Beaumont, fils unique du pre- bassadeur en Angleterre jusqu’en 1607. mier président Achille de Harlay et de Nommé chevalier des ordres du Boi en Catherine de Thon, fille du premier pré- 1612, il ne put être reçu, car la première sident de Thon. Il était bailli du palais, ct promotion du règne de Louis XIII ne se devint, sous Louis XIII, lieutenant général [it qu’en 16 18, et M. de Beauniontinourut au gouvernement d'Orléans et des bail- en 1615, un an avant son père.