Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/553

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528 LETTPt_E S MISSlVES posant les bonnes etpaternellesrecommandations de Vostre dicte Sainc- teté, de le faire eslever en laicrainte. de Dieu, alhn `que, venant un jour a succeder à.ceste Couronne Tres Chrestienne, il soit imitateur des vertus des Roys Tres Chrestiens, ses predecesseurs, comme de leur zele à la dellense et propagation de nostre saincte Religion Catho- licque, Apostolicque et Romaine ; et esperons que Dieu luy en fera la grace. Au demeurant, nous avonsveu bien volontiers le dict seign' Bar- herin, tant pour le respect de Vostre Saincteté et la a de luy, que pour les louables et dignes qualitez de sa personne. Nous luy avons aussy ouvert nostre cœur sur le desir de conserver par toutes sortes de dehvoirssla paternelle bienveillance de Vostre Saincteté, laquelle nous supplions nous la continuer, comme nous prions Dieu, Tres Sainct Pere,—qu’il veuille conserver longuement et heureusement Vostre Saincteté au gouvernement de son Eglise. De Paris ; le VJ’j(z1I1 vier 1602. _. _- . L . _ . ' q p _Yostre devost fils, . ` .. .,, nENn¥. ‘ j, 1602. - 8 Jmyinn. a- I". p ' ’ Cop. -1 B. N. FondsiBéthune, Ms. 9136, fol. S1 recto. A ` . A MONSR TXEVESQQE ET COMTE DERTHOUL. L i i Monst de Thoul, La creance que j’avois prinse de vostre entiere allection au bien de mes al}`aire_s, par tant et si solemnelles promesses que vous m’en avés’cy—devant données, m'a_voit faict esperer que vous ` series le premie_r à me prester le serment de lidellité que le s' Viart, conseiller en mon conseil d’Estat _et president en ma justice de Metz, aeu charge expresse de recepvoir de vous et de ce_ulx_ du chapitre de vostre Eglise, comme aussy des magistrats de la ville de Thoul, et que vostre exemple seul serviroit sullisamment pour induire les autres à mesme debvoir. Mais, au contraire, j’ay eu advisdu dict s" Viart que jusques à ceste heure, quelque instance et presse qu’il ayt peu l faire envers'vous, et aprés plusieurs remises, excuses et delais, il n'a