de Paris ; et pour ce que c’est chose que je desire, et que j'-ay accordée
au dict s' dé iFont1 ailhas, je vous fais ce mot pour vous dire (comme
aussy je Pescris a m' le chancelier) que vous faciès depescberi cest `
aH’aire`, et qu’il n’y ait que vous, luy et le secretaire par les mains du- =
quel il faudra que la depesclie passe, `qui le saichent, afliii que ma
sœur n’en ayt point d’advis, et qu’eile croye l’afl’aire refusé. Je vous
prie que cela soit conduict secretement, car aussy _j'escris au dict s' de
Fontraillias qu’il aura les expeditions, [mais] qu’il n’en poursuive la V .
verification ny Vexecution, que ma sœur ne soit en Lorraine. C’est la
le subject de la mienne, que je iiniray pourprier Dieu, 1non amy,
vous avoir en sa garde. Ce v° octobre, à Monceaux.
. HENRY. `
J [1598. ] — 6 OCTOBRE. - I‘*’. D '
Imprimé. — OEconomies royales ; édit. orig,. t. I, chap. 83. — Vie militaire et privée de Henry IV,
y Paris, 1803, i¤ 8°, p. zlio.
[A M. DE BOSNY.]
‘ Mon amy, Ilyer je receus la vostre _du cinquiesme, comme j’estois
à la cbasse. Je m’estonne de ce quevous me mandés n’avoir receu la
response à la vostre que du premier de cestuy-cy, veuque je la vous ay ~
envoyée par un de mes laquais, sy que, despuis la vostre, je crois que
vous Paurés receue ; ainsy je me contenteray de faire response à vostre
derniere. Puisque m' Zamet ne veut rien advance1 ‘ pour mes basti-
mens, sur les quarante mil escus qui me sont reservez en Bretagne,
je vous prie. emprunter jusqu°à trois mil escuz, que vous ferés mettre
entre les mains de m' de la Grange-le—P¤oy, pour en faire comme je
le luy ay ordonné, vous promettant par celle-cy que je i’erayiqu'iis'
- seront rendus des premiers deniers qui proviendront des dictes im-
- positionsfou aultres, à quoy vous—m‘esme je veux que vous teniés la main. Je vous ay faict response sur vostre advis des impositions, et ‘ Cette lettre, ainsi que la précédente, était de la main du Roi. 6. .