Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/570

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

` D_E__HENPiI— lv. W15 U I . ` _ ~ ", l602.,— oeamea révriigea. _ Cop. B. N.'Fonds Du Puy, Ms. `ÃLO7, fol. 1_23 recto. Et Suppl. fr. Ms. 1009-3. Imprimé. — Lettres inédites de Henri IV et de plusieurs personnages célèbres, publiées par A. Sismeïs, _, i Paris, 18os, in-8°, p_. 137. J, u _ _ [ All PRINCE DE JOINVlLLiE.] i _Mon nepveu, Vous avés raison d’advouer vostre faulte, car elle ne _ POlII’I`OllL estre pll1S gI`3I’ld€, BU CSg2lI’d il l'I]Oy et à CCl.lC il . portoitï Puisque vous aves regret de m’avoir ofiensé et me supplies ` de vous pardonner, je le_veulx., à la cliarge que vous serés. plus sage a Yadvenir ; et pour le vous tesmoigner, _preparés—vous pom aller en Hongrie, avec m’ le duc de Mercœur, lorsqu’il y_ retournera?. Et quand ` il sera presta partir pour le dict voyage.- jetrouve bon que vousime VCl'lléS l§1`OUV€1`, POUIICSÉIÈG PTCS (l€ Tïlûy iI’OlS OU qU.EllZI’C jOUl’S, Hlllll ‘ ll s’agissait dune galanterie entre le . prince de Joinville est désigné sous le nom prince de Joinville et une des maîtresses de Filizel. p ' . du Roi. Ce _fut une des occasions ou ’ Henri IV ne connaissait pas encore la Henril.V auraitmontré les exigences les plus mort du duc de Mercœur, arrivée à Nurem- despotiques. Il allaQ a t on dit, jusquà pré- berg le 1 g dé ce` mois ; commeilrevenait en tendre faire épouser sa maîtresse au jeune France avec Tintention de retourner bien- prince lorrain, et signilia impérieuseinent tot en Hongrie. Le prince de Joinville ne cette volonté à la duchesse douairière de lit__donc pas ce voyage, et le, Pioi s’apaisa . Guise, mère de Joinville. Cette princesse, I assez facilement. Il n’y apas de vérité histo- qui, par sa mère, sœur 'd’Antoine de Bour- rique dans cette assertion des Amours du bon, était cousine germaine du Roi, et qui i ;ran¢lAlcan¢lre :« Tout cequepurentobtenir en 15gS `avait vu_ son lils aîné si près de gses parents iut qu'il ‘sortiroit du royaume monter sur le trône en oépousant l’inl’ante ¤ pour n’y revenir jamais, et aussi ne l’ut—il d’Espagne, accueillit la proposition par urappellé qu’après la mort d'Alcandre.'» une indignation et un mépris qui contras- ll faut toujours user de cet ouvrage avec taient singulièrement avec sa bonne hu- circonspectionla clefoilre, outre plusieurs ‘ meunhabituelle. Elle leprit si l1aut, qu’elle incertitudes, un certain nombre d’in_dica irrita le Roi,à l’excès ; et le prince de tions évidemment fausses. On oublie d’ail- Joinville ne put se représenter devant `leurs que Yauteur peut s`être ainsi écarté luiiqu`à la condition de sortir du royaume. volontairement en plusieurs endroits de . On peut voir lé détail de cette aventure Texactitude historique, par suite de la dans les Amours du grand_Alcandre, où le même qu'il avait choisie. tmrrnrs ne mamu iv. —v. — " ôg ’