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DE HENRI IV.

veritable. La cognoissance que vous avés de mon afl’ection 'singuliere à vostre endroit vous oblige à ne prester l’orei]le à tels rapports,—comme je feray tousjours pour ce qui me sera dict de vos actions. J’ay com— ' mande a d’Escures d’aller au devant de vous, pour vous dire que vous me trouverés en ma ville d’Orleans, ou je feray la Feste-Dieu, et n’en partiray que vous n’y soyés arrivé. Pendant le sejour que _j’y feray, jespere avoir la revanche d’un cerf que Je nepus prendre lorsque j’y passay. Et m'ass_eurant que vous ne fauldrés de vous rendre prés de moy dans la fin de la sepmaine prochaine, et que vous croirés le dict d’Escures de ce qu’il vous dira de ma part, je prieray Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Au Plessis-lez-Tours, ce dernier jour de may 1602., _ . ' ' HENRY. _ ‘ rouen. - [1602. ] — 5 Jem. _ Orig. autographe. — Musée Britannique, Mss. Egerton, vol. 5; fol. i 1/:.-1 1 5. Transcription de M. Delpit. . _ Cop. — Archives de M. de la Force. Imprimé. - Mémoires de la Force, publiés par le marquis DE LA GRANGE, t. I, p. 327. V - L, [A M. DE LALFOBCE.] I _ Mons" de la Force, Hier je receus la vostre du XXVIIJC du passé, suivant laquelle je suis d’advis ‘que, _ si vous vous pouvés saisir de la personne de Jean Hygon, mentionneen icelle, vous le faciès. Je vous sçay tres bon gré des nouvelles contenues en icelle, la pluspart des- quelles ne se trouvent conformes à celles que j’ay de ces quartiers par mon agent ; Que si vous en apprenés d’aultres‘, donnés m’en advis, comme de tout ce que vous apprendrés m’importer. Par le cappitaine Carpasse, qui partit hier pour aller trouver son pere à Navarrens, _je vous ay escriptl amplement. Plus je vais en avant, plus je descouvre ‘ M. de la Grange met ici cette note : la Force, et qui contenait sans doute des «La lettre remise au capitaine Carpasse, confidences plus explicites au sujet de où il était question de Castelnaut, fils de Biron, ne s’est pas retrouvée. » i 76.