" DiE iHENBI IV.,— 611 cathedrale, nous la rendent d’autant plus doubteuse et nous COI]- traingnent d’autant plustost à la recherclier cl’eulx par toutes voyes, que mal a propos, mais surtout ingratement ceulx du chapitre, apres lexeinple si notable de leur evesque et de vous, recullent de nous la jurer etpromettre, comme ils sont tenus et obligez. Et comme à ceulx-la nos bonnes graces et la faveur d’icelles leur manqueront par . leur opiniastreté, s’i1s persistent en leur desobeîssance ; au contraire vous les aves acquises, et mettrons_ tout le soing qui nous sera possible pour vous en rendre les ellects aussy utiles, asseurez et agreables que par vostredebvoir particulier et remarquable vous les avés meritez de nous, qui en ceste asseurance vous promettons tout appuy, support et assistance, en toutes occasions que vous les voultlrés requerir et jugerons‘qu’i1s vous feront besoing et seront necessaires ; et y emploie- . rons tout ce que Dieu nous a donné _de puissance et auctorité ; dont vous ferés estat certain : priant sa divine bonté qu’i1 vous ayt, Tres chers et bien amez, en sa saincte garder Escriptà Fontainebleau, le X1l`]cjQl1I‘ de juin l602.' ` ., ., HENRY. —, ` . Porter}. , |ïl602.—1li]JU1N.5I'°.' _. e Cop. È B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-li. (D’après Yautographe qui était danslc cabinet du duc de Sully.) __ ` . [A M. DE BOSNY.] _ Mon amy, Par m' de Bochepot vous apprendrés l’occasion de son voyage vers vous et comme jlay "esté contrainct, à mon grand regret, . d’arrcster le comte cl°./Xuvergne et le duc de Biron, pour avoir conspiré .contre ma personne et mon Estat, ainsy que je vous feray voir lorsque ` je vous verray ; qui sera bi en tost, Dieu aydant : et remettant le surplus à lasullisance du dict s' de la Bocbepot,'_je `vous prieray de le croire comme moy-mesmes, qui prie Dieu vous avoir, mon amy, en sa saincte et digne garde. Ce [xinf] juin, à Fontainebleau, ` B ° i HENRY. y ` ' i 77~
