Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/641

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LETTRES MISSIVES


ne mesdict à ma niepce la comtesse d'Auvergne ne à ses enfans, et ne permettés qu’ils reçoivent sur ce aulcun desplaisir ne tascheries, nous tenans soigneusement adveïïtys des occurrences les plus impor- tantes, et que Vous jugerés toucher nostre Service, sansy faire faulte,. Donne à Fontainebleau, le xv° jour de juin 1602. . i - `HENRY ; - i i POTIER. ' 1602. — 22 JUnv.—I'°. " ’ _ (Qop. — B. N. Fonds Brienne, Ms. 38, fol. 1li3 verso. _ . [A M : DE BEAUMONT.] ‘ MODS" de Beaumont, jiay faict response à vos lettres des >tV1°, 'XX1° et XXlX€ du mois passé le Xlljc du presents et le xi111° je vous ay ad- verty de l’arrest que j’avois faict faire du duc de Biron et du comte d’Auvergne, lesquels` i’urent conduicts le lendemain au'cl1asteau de la Bastille, où ils sont de present. Despuis, j’ay renvoyé la cog- noissance de leur proces aux gens tenans ma cour de Parlement, ainsy que vous verres par la commission qui en a esté expediéekrdont ' En voici le texte. Il n’y est pas ques- si telle felonie pouvoit estre mise à ellect ; tion du comte d’Auvergne ; soit _, que de la charité et amour que nous portons ànos prime abord le conseil eût trouvé les subjects et Tobligation de laquelle Dieu charges trop faibles contre lui, soit que la_ nous a chargez de n’obmettre chose qui faveur de la marquise de Verneuil, sa soit au pouvoir d'un bon prince pour con- sœur, le crédit du connétable, son beau-, server et nous opposer à tout ce qui peut père, et la mémoire du Roi son père lui troubler leur repos et renouveller la face eussent valu ce silence :., ' des miseres dont il a pleu à sa majesté di- HENRY, mn LA cimes DE Dino, Bor on vine se servir de nous pour les delibvrer : FRANCE nr nn Navman, à nos amez et avons, _pour la charité que debvonsànostre feaulx conseillers les gens tenans nostre patrie, forcant la douceur de nostre natu- court de parlement de Paris, sAr.u r : rel, prins resolution de nous asseurerde Ayant esté informez des entreprinses et la personne du dict duc, et pour cest ellect conspirations faictes par le duc de Biron ordonné qu’il seroit gardé en nostre chas- contre nostre personne et nostre Estat, teau de la Bastille, où il est à present dè- pour obvier aux malheurs, ruynes et deso- tenu. Et d'autant que le debvoir de la' jus- lations qui adviendroient en ce Royaume, tice et nostre conscience nous commande