deur, lequel doibt servir de marque_et tesmoignage d'amitié, auprés ., t
d’un prince duquel les serviteurs corrompoient les miens pour entre-
prendre contre ma vie et mon auctorité ; que au moins _vouloi_s-je que Sa
Saincteté fust advertye de mes raisons et justesplainctes, devant que
nfobliger au dict renvoy, aflin d’y interposer son jugement, .et obvier
aux accidens que peut produire une paix si mal observée que est de
la part des ministres du dict roy celle que Sa Saincteté nous a donnée.
_ Le dict camerier est encore icy, faisant toutes sortes de diligences
po1u me faire changer d’opinion, en quoy s’il advance quelque chose,
je vous en tiendray adverty. Cependant si vous entendés parler de ce
faict, respondés ce que je vous en mande ; et touteslois abstenésçvous —
encore d’en informer ces Seigneurs en leur college, jusques à ce que
je le vous mande, et m’adve_rtissés de tout ce qui s’en- dira, comme de
toutes autres occurences, : priant Dieu, Mons" de Fresnes, qu’il vous
ayt en sa saincte garde. Escript à St-Germain en Laye, le XXIIIJ8 jour
de juillet 1602. i — _
_ j HENRY.
on Nnurvirtn. '
- 1602. — 2l ; JU1 LLEr. — ll"". (
, Cop. — Arch. de M. de Couhé Lusignan. Copie transmise par la Société des Antiquaires
de i‘0uest. '
W ' [A LA RÉPUBLIQUE DE VENISE.] i
Tres chers et grands amys, alliez et confederez, Les eflects que de
temps en temps vous nous aves rendus de vostre allection et bonne
volonté, 'et celle aussy que nous vous avons reciproquement tesmoi—
gnée, nous ont tousjours donné esperance d’obtenir de vous ce que
nous en pourrions desirer en choses justes et raisonnables. Or est=il
qu’ayant esté advertis qu’auc1ms de nosqsubjects, prevenus de crimes
capitaux, se sont-, pour eviter la punition de leurs Iaultes, retirez es
terres dé vostre obeïssance, et estant necessaire pour le bien d nostre
service qu'ils soyent exemplairement chastiez parles officiers de nostre
LETTRES DE HENRI lV *V 81
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/666
Apparence
Cette page n’a pas encore été corrigée
641
DE HENRI IV.