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`seurs, qui luy ayant voulu parler de madame la mareschale de Biron, sa mère, il ne l’a voulu seulement otur nommer, pour ce qu’elle es- toit heretique. Ce dont il les a priez en mourant a esté de dire à tout le monde qu’il estoit mort tres bon catholique, sans pouvoir dire que c’estoit que catholique. Je luy ay permis de faire testament et de dis- poser de son bien ; car, comme vous sçavés, je ne me veux point enri- chir du bien d’aultruy, et me contente qu’il ayt esté puny comme il l’avoit merite. Testime que vous- devés venir icy pour pourveoir à vos a_H’aires, asseuré que vous aimant comme je fais, _i’empescheray que rien ne se face à vostre prejudice. .l’ay esté malade cinq ou six jours d’un flux de ventre qui m’a fort tourmenté ; je m’en porte mieux, Dieu mercy, et commenceray aujourdhuy à aller courre un cerf et faire ma premiere- sortie. A Dieu, Mons' de la Force ; je veux que- vous croyés que je vous aime, comme vostre aflection à 1non service ' m’y convie, et que, pour la mort du duc de Biron, je ne vous aimeray pas moins. En attendant que vous me veniés trouver, envoyés-moy vostre fils aisné, lequel je veux qu’il demeure auprés de moy. Ce vif aoust, à S'—Germain en Laye. ' _ HENRY. — ` 1602. — 9 Août, ‘ ' ' Cop. —B. N. Fonds Béthune, Ms. 8957, fol. 16 recto ; et Suppl. fr. Ms. 10094. AU PAPE. i - Tres `Sainct Pere, Vostre Saincteté, qui ne se lasse jamais de bien faire et de monstrer à Yendroict de toutes sortes de personnes une singuliere bonté et clemence, a voulu encore estre mediatrice du pardon des gens du s' de la Rochepot, qu’elle a faict conduire par deçà, en la compagnie du s' Ponassinsky, vostre camerier secret, qui nousles a consignez de la part de vostre dicte Saincteté, laquelle sçaura que, pour le respect de son intercession et de l’aH’ection qu’Elle a Paict paroistre que nous les receussions en nostre bonne grace, nous leur avons pardonné la Yaulte qu’ils ont commise en Espagne, tant
