' HEBHI-IV. 689 ' ment de la tranquillité publique. (5È°a~este`à regret que j’ay tire d’Es- ' pagne mon ambassadeur, et contre ma volonté que j’ay _tant difleré _ d’y envoyer un aultre. Vostre, Saincteté a sceu les causes qui m’ont contrainct de faire l’un et l’aultre, et suis marry que elles ayentresté si pregnantes que je dare peu les mespriser ; car l'eusse volontiers faict pour deslivrer de fascherie et de travail l’esprit de Vostre\Sainc- tete. Tenverray donc au plustost un ambassadeuren Espagne, sui- » vant le desir de Vostre Sainctetéy et, quant aux asseurances de la volonté du roy d’Espagne à Yentretenement de la paix et du bou _, accueil que recepvra de luy mon dict ambassaçle_ur,' comme de l’es— claircissement du passage et sejour en Savoye des forces qui sont, que Vostre Sainteté a pris la peine de" me donner par `sa lettredu xxii1° de septembre', j’en rends grace tres aitectionnement à Vostre A Saincteté, et desire que lesi effects s'en ensuivent tels 'que Vostre ' Saincteté enldemeure aussy contente que jîespere luy donner tous- jours occasion de l’estre, ainsy que luy dira mon ambassadeur, de la _ sincerite des actions de — i ' A ' i ‘ _ I - ' Vostre tres devot ûls, Y . `. [Al602;]— 3 NovnMmu :._ i i (lopl —=B. N.' Suppl. fr. Ms. 1009-*. (D’aprs l’autograph e_qui était dans le cabinet , ' du duc de Sully.) ' _ ûE '.'l [AM.DEP¤©SNY.] "` A Mon amy, Le baron de. Lux est arrivé, qui__m’a conté foI‘Cé ‘Cl’1OS€S, , et tellement estranges qu°à peine le croiries-vous estre possible : qu’il y a des gens qui depuis la mort de m’_le mareschal. de Biron conti- nuent le traicté vous serés bien estonné quand je vous les nommeray. i h `Je vous prie_ de ne monstrer ceste lettre ai personne ; et croyés qu’ à' ”' vostre retour prés de moy je vousconterav force particularitez, sa peut estre les vous escriray en bref par aultre voye. Bonjour, mon amy, je monte ài cheval pour'm’en aller faire un tour à' Paris, où je LETTRES DE HENRI IV.—V. '
