que je desire estre mis en la dicte ville, vous declarant combien fau-
. ray agreable que vous travaillés ce pendant avec le s' de So’bolle, _ pour
preparer et advancer tellement les` dicts affaires, qu’il ne reste qu’a _
les resouldre et terminer, avec l’advis de mon dict cousin, quand il
sera de retour par delà. Mais d'autant que la plus grande difficulté '
en ce qui se presente est pour ce qui concerne les plainctes que les '
habitans font contre le s" de Sobolle, et ce qu’ils demandent a son »
l prejudice ; desirant estre bien esclaircy : des dictes demandes, et avoir
sur icelles vostre advis, vous m’enverrés incontinent les articles con-
tenant toutes les demandes de ceulr de la dicte ville, lesquelles je ver-;
. ray en mon conseil pendant que mon dict cousin est prés de moy, et
sur icelles vous manderay ma volonté par mon dict cousin, pour la faire
entendre 'tant au dict de Sobolle qu’aux dicts habitans de "Metz, et la
faire observer. A quoy m’asseurant que vous tiendrés la main de
vostrepart, je prie Dieu qu’il vous ayt, Mess" Vyart et de Boissise,
en sa saincte garde. Escript à Paris, lepremier jour- de’decembre
. 1602. - ‘ il .
- ' HENRY.
. vormn. i
[1602.] — 3 DÉCEMBRE. 4 A
, Imprimé. — Olïconomics royales, édit. orig. t. I, cbap. llL.ii
l' ~ ' ' [AIM. DE BOSNY.] _
~ ‘Mon amy, Vous verrés le party qula pris le duc de Bouillon, par
` la lettre qu’il a escripte au Maurier, ‘qu’il m’a apportée ce soir et que
_i'envoye à m’le’cl1ancellier, aHin iqu'il la vous monstre, que vous
en conferiés en_semble, et m'en mandiés vostre advis, en attendant `
`que je vous face sçavoir le mien. Je me doubtois tousjours bien qu'il
ne viendroit me trouver, mais je n’eusse pas deviné qu'il.eust pris le
pretexte porté par sa lettre. Je prie Dieu qu’il luy donne un meilleur
1 Cette lettre était de la main du Roi. _
'8g.
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DE HENRI IV.