Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/746

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

. HENRI IV. i 721 est accusé et que n’a esté considere le conseil qu’il a pris, ainsy que vous dires à la dicte dame ; luy rendant compte de la suitte dei ce faict 1 ..... . U i . 1602. - 12 pÉc_EMBnE. é-II'". ‘ Orig. — B. N. Fonds Béthune, Msi 908û, fol. gn ; Cop., Suppl. Fr. Ms. 1009-2. ' , [AU CONNÉTABLE.1 V. Mon Cousin, Je vous ay cy—devant faict sçavoir ce que _j’ay entendu de la resolution que mon cousin le duc de Bouillon avoit faicte de s’en A aller à Castres. Depuis, je n’en avois point eu- nouvelles, sinon que _ hier au soir arriva icy un sien lacquais, qui m’app6rta une lettre de ' luy, ou il me mande la mesme chose et plusieurs autres bien con- fuses, et quiressentent un esprit bien troublé. Je vous en envoye la copie, et crois que vous en ferés le mesme jugement que l”I10y ;`qu’il ne pouvoit prendre un plus mauvais conseil que celuy qu’il a pris.' Il faut donc qu’il_ estime ceste allaire de peu de consequence, puisqu’il l'a remise à un lacquais, encore que par la derniere lettre qu’i1. escri- woit a son secretaire, il mandoit qu’il depescheroit icy un gentilhomme, . pour m’advertir des causes de son voyage ; comme, pourle bien excu- ' ser,.le plus sullisant des siens n’eust pas esté trop bon. .l’ay donné charge au s' president Jeannin, qui s’en va à Paris, de vous voir et vous dire de mes nouvelles ; a qui me remettant, je nevous-`feray I ceste —cy plus longue rpriant Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Esoript à Fontainebleau, ce x1_]° decembre 1602. _ i HENRY ; ‘ _ ronenr. .Q ' I ’ Le reste de la lettre contient une ins- et la France, pour MM. de Beaumont et tructipn sur le détail des moyens de cor- du Tour, ambassadeurs. ` respondance entre _l’Ecosse, l’Angletex re ` werrnzs ou num iv. - v. A i gn