aux consuls d’icelle, qu’ils ayent à vous en tenir quicte et deschargé-3,
GIZ VOUS É1SSIS’lÀI` (IG, C€ ([U, lIS POUITOHIL CD VOSITC Vûyëlgë, POUT les IIHIS
duquel j’ay donné l’ordre que vous entendrés par les lettres du s' de
Calignon, conseiller en mon conseil dlllstat ; sur lequel mien remet- `
‘ tant, je ne vous _en diray point icy davantage. Sur ee, je prie Dieu,
Mons" de Casaubon, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris,
le 11]° jour de janvier 15gg. I,
I . HENRY.,
`, [ i i roacer.
l59Q. — g JANv1En.,—I'“. ‘ i
' Orig.— Arch. de M. de Mornay. _
_ 'Imprimé. — Mémoiresude Duplessis-Morna_y, I82[| ( in-8°, t. IX, p. 203.
I ' .A_ MONS? DU PLESSIS MOBNAY, . . A .
consnittna ne nor mv son cozvseni ¤ esrAr, carmramr ne ciivouaivriz normes nmanzs
V ne ses onoomvaucns, sr couvrazvmm ne saumur :. . .
Mons' du Plessis, Sainct-Pbal est arrivé et logé dans la Bastille ; et. '
sont toutes choses pour ce regard en l’estat que je desire. Par tant,
je vous prie me venigtrotivèr, et vous rendre icy demain, slil est pos'-
° Isaac Casaubon avait alors près de U peu d’harmonie qui régnait entre le beau-
quarante ans, car il étaibné le 18 février père et le gendre lit quitter Genève à Ca-
1559 à Genève, où s`étaitréI’ugié son père, saubon, en'15g6, pour venir professerle
` ministre protestant. Celui—ci ne tarda pas grec àluniversité de Montpellier. De là
à revenir chez lui, à Crest en Dauphiné, Henri IV, comme on le voitpar cette lettre, _
où il instruisit avec beaucoup de soin son l’appela,» en 1599, à l'université de Paris.
fils, qui ayant merveilleusement profité Il fut préposé, en 1603, à la garde des
de ses le ons, retourna, à l’â e de dix- livres de la librairie ou bibliothè ue du
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neuf ans, à Genève. Il compléta ses études Roi, que de Thon dirigeait alors avec le
de la manière la plus brillante, et à l'âge titre de grandanaître. Après la mort de
de vingt-trois ans il remplace le célèbre Henri IV, _Casaubon passa en Angleterre,
professeur grec François Portus dans la ~ ou le retinrent les bienfaits de Jacques I",
chaire de grec. Pendant ce séjour à Ge- et il mourut à Londres le I" juillet 161l ;.
neve, notre grand lielléniste, Henri` Es- Ses travaux d'érudition, connus et admi-
tienne, lui donna en mariage sa fille Flo- ' rés de tous les savants, n'ont pas à être énu-
rence, dont il eut vingt enfants. Mais le mérés ici.
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DE HENRI IV.