Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV., 99 -France, cappitaine de cent hommes d’armes de nos ordonnances, et superintendant de nos finances, nous vous prions avoir agreable cest ollice qulil vous rendra de nostre part, et vous asseurer que comme par le moyen de la couronne d’Angleterre, l’ancien lien d’amitié entre celles de France et d’Escosse se trouve davantage estreinct, nous aurons à plaisir de vous tesmoigner, en toutes occasions, des fruicts dignes de nostre ailection et bienveillance, ainsy que le dict marquis de Rosny vous fera plus amplement entendre : et à tant, nous prions Dieu, Tres haulte, tres excellente et tres puissante princesse, nostre tres chere et bien amée bonne sœur, cousine et ancienne alliée, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le gc jour de juin 1603.

HENRY.

[1603.]- 2 JUIN. — III“"’. Orig. autographe. — A Londres, State paper oflice, antient royal letters, t. 22, lettre 2An. Copie transmise par M. Fambassadeur. _ Cop. — N. Fonds Brienne, Ms. 391, fol. gg ; -- et Suppl. français, Ms. xoog-A- lmprimé. — (Economics royales, édition orig. t. II, chap. 15; et Histoire della maison de Béthune : V par du Chesne, l. VI, p. lt53. A MONSIEUR MON FRERE LE ROY D‘ANGLETERRE ET D'ESCOSSE. Monsieur mon frere, Je me resjouis de vous voir jouissant à pre- sent du bonheur et legitime accroissement que je vous ay souhaité il y a longtemps ; j’en loue et remercie Dieu avec vous de pareille aH’ec- tion que vous-mesme. De quoy voulant vous rendre certain, comme de la continuation de mon amitié, je vous envoye celuy entre tous mes serviteurs quia plus de cognoissance de l’interieur de mon cœur : c’est mon cousin le marquis de Rosny, qui a tousjours allectionné vostre contentement et prosperité, et, comme mon serviteur tres fidelle, de- sire ardemment llentretenement de nostre union et bonne amitié. Re- ` cevés—le doncques en telle qualité aussy benignement que le merite la 13.