SOMMAIRE HISTORIQUE. xv I d’habileté. Le So, le comté d'Auvergne est adjugé-, par arrêt du parlement, ~ i ala reine Marguerite, qui en disputait la possession au comte d'Auvergne, comme en ayant hérité de la reine sa mère. _ Le g juin, le Roi et la Reine, au retour de Fontainebleau, passant le bac de Neuilly sans descendre de voiture, tombent dans la Seine et courent grand risque d’ôtre noyés. Rétablissement particulier fondé pour une manufacture de tapisseries, manquant des fonds suflisants, est soutenu par le Roi. L'inten— sité de la peste, non-seulement oblige la cour a regagner Fontainebleau, mais fait abandonner le projet de baptiser le Dauphin à Paris, où déjà l’on com- mençait à déeorerléglise Notre—Dame pour la cérémonie, et la place Royale (qui ne portait pas encore ce nom), pour les fêtes qui devaient suivre. Mais le Roi vient encore, au mois d’août, à Paris, ann de laire voir cette capitale à la duchesse de Mantoue, sœur de la Reine, qui était arrivée à Fontainebleau, , le zo juillet, pour le baptême du Dauphin. Ce jeune prince y est baptisé, avec ses deux sœurs, le 1 li septembre ; il a pour parrain le Pape, représenté par le cardinal de Joyeuse, et pour mar- raine la duchesse de Mantoue en personne. L'aînée des princesses n'eut pas ` de parrain et fut tenue sur les fonts par Diane de Valois, duchesse d’Angou- lême, au nom de l’ini’ante isabelle-Claire—Eugénie, marraine. Le duc de Lor- raine en personne et la grandéduchesse de Toscane, représentée par don _ Juan de Médicis, oncle de la Reine, furent parrain et marraine de la seconde des princesses. Les pestiférés de Paris, relégués au faubourg Saint-Marceau, ou on les laissait dans le dénuement, en sortent, se répandent dans la campagne, ou ils se dressent des cabanes depuis la Bièvre jusqu’aux Chartreux, ce qui étend lépidémie. Elle se propage jusqu'au pré aux Clercs et pénètre dans l'hôtel de la reine Marguerite. Plusieurs de ses gentilshommes y ayant succombé, _ cette reine se retire quelque temps a Issy-lez—Vaugirard.
