ll!1 I LETTRES MISSIVES i qui se passent par delà, que vous jugerés dignes de ma cognoissance, — vous asseurant plus que jamais de la continuation de mon amitié : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Monceaux, le xxv_]°jour de juin 1603. - ' HENRY. ]603. — 27 Jtmv. I Cop.- B. N. Fonds Brienne, Ms. 39, fol. 1li7 verso. Cop. — Musée britannique, Biblioth. du roi Georges IU, Ms. I23, fol. 378. Imprimé. — OEcorwmie.s royales, édit. orig. t. II, chap. ig. [A M. DE BOSNY.] . Mon Cousin, Le s' de Saint-Luc a esté porteur de mes dernieres, et j’ay receu le xvif du. dict mois les vostres escriptes le xi111°. Vous avés bien Faict de vous servir des roberges du roy d’Angleterre, pour les raisons que vous m’avés escriptes, comme de n’avoir changé la resolution que nous avions prinse de comparoistrevestu en deuil à vostre premiereaudience, de laquelle je suis maintenant attendant des nouvelles à toute beure, pour sçavoir comment ce prince vous aura receu, et ce que vous aurés appris et faict par delà po11r le bien de mon service depuis que vous y estes arrivé. Car encores que _j'ay en occasion par les advis que m’a donnez le s' de Beaumont, par sa derniere depesche, de bien esperer de vostre voyage, neantmoins je ne seray certain ny content, que vous ne m’ayés _mandé ce qui sien sera ensuivy, et Je me promets que ceste sepmaine ne se passera pas que je n’en aye advis de vous. Quoy attendant, vous en recevrés deux par la presente (oultre celuy de ma bonne disposition qui se va for- tifiant et augmentant journellement, par la_ grace de Dieu) : llun est de la grande armée de mer que me prepare le roy d’Espagne, a Lis- bonne ; et l’aultre d'une negociation que fentends se faire par delà, de la part du s' d’Entragues, à laquelle je desire que vous preniés garde. _ Quant au dict armement d'Espagne, l’0n m’a escript d’Italie, de Bretagne, et mesmes de la cour du dict roy d’Espagne, qu’il doibt
