Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/136

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LETTRES MISSIVES


la charge du duc d’Aumale se sont à demy dehandez, et ceux qui restent font tant de mal q u’ils sont insupportables ; et seront con- traincts de les licencier pour en descharger le pays. Mon Cousin, je prie Dieu qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Mon- ceaux, le 11j° jour de juillet 1603. ' e HENRY. un m1urv1LL1a ;. 1603. — A JUILLET. Orig. — B. N. Fonds Béthune. Ms. 8891, fol. A5. A MONS“ VYABT. I cousuirrmn nm Mon cousru. nu-zsrir nr 1>m=1smx-mr mv LA msrien ne Mnrz. Mons’Vyart, Ayant esté adverty par mon cousin le cardinal d’Os- sat de ferection d'une eglise collégiale en la ville de Nancy, accordée par Nostre Sainct Pere le Pape à finstante poursuicte de mon frere le _ duc de Lorraine, et retenu, par son adresse, copie des bulles expediées pour cest effect et des memoires qui ont esté presentez par mon dict frere pour obtenir la dicte erection, je vous envoye le tout, allin que vous faciès voir à ceulx du chapitre de Metz, Thoul et Verdun, et qu’ils considerent si la dicte erection et jonction de benefices leur est prejudiciahle ou non ; ce que je desire que faciés promptement, leur faisant cognoistre le soing particulier que je veulx avoir de les maintenir et conserver en leurs droits et privileges, et empescher qu’il soit entreprins sur eulx, au prejudice de ma protection. Vous scaurés donc sur ce leurs intentions etopinion, dont vous me don- nerés incontinent advis : et je prieray Dieu, Mons' Vyart, qu’il vous ayt en sa saincte garde. De Monceaulx, le IllIcjOUI‘ de juillet 1603. HENRY. , POTIEB.