au reste qu’il ne se presentera jamais bonne occasion ou je puisse veriiier par eH’ect maboune volonté en vostre endroict, que je ne le face. Comme mes ailaires sont par dela en bonne tranquillité et re- . pos, elles le sont, Dieu mercy, partout ailleurs. Vous ferés tenir les lettres que [envoye aux s" de la Force et de Lussan, et pour celle du s’ du Massez, je la luy enverray en Angoumois, ou l’on m’a dict qu’il est retourné. C’est ce que jlay à vous dire pour ceste fois : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Villiers- Cotterets, le XV11J° jour de juillet.
FORGET.
[1603.]- 18 JUILLET. — IIIme.
Orig. autographe. — B. N. Fonds Bétliune-, _Ms. 9188, fol. 1 1. f ‘ i q Cop. 1- Suppl. fr. Ms. 1009-/1, [
A MADAME DE MONGLAT.
Madame de Montglat, J’ay de tous costcz [tels] advis de la contagion qui augmente à Paris et aux environs, que doresnavant le ne veux plus que personne, venant de dehors, loge dans le bourg, ny que qui que ce soit voye mes enfans ; et envoyés les enfans des nourrices et autres loger dans le bourg ou ailleurs, où bon leur semblera, vous tenant avec le moins de train que pourrés, pendant que ceste maladie durera, et jusques a ce que vous ayés autre commandement
‘ Le supplément du Journal de Lestoile que dans les commencements de l’année fait mention de Yinsalubrité de ce mois ; suivante, époqueàlaquelle le même jour- _et en août 1603, on lit : «~ Sur la fin de ce nal constate qu’elle causa enfin plus de mois, en la rue des Presclieurs, à Paris, à peur que de mal. Le lieutenant civil avait Tenscigne du Coq, se descouvrit la peste, proposé au [parlement, pour y remédier, de laquelle on n’avoit ouy parler à Paris il aune levée de deniers ; mais il luy fut yavoitlongtemps.On disoit qu’e1le y avoit respondu assez aigrement qu’on n’avoit esté apportée par quelque marchandise ve- jamais ouy parler de lever argent pour nue de Londres, où on faisoit estat de une police de ville, et que ceste pr0 deux mille personnes, toutes les sepmaines, position estoit nouvelle et du tout imperti- qui y mouroient. » Elle dura à Paris jus-` nente. » `
