Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/167

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DE HENRI IV., 155 si tost qu’il luy sera consigné, en la presence de tels oiliciers du pays ' ou aultres qu’il» jugera estre plus propres pour tesmoigner et aucto— -r1ser ceste audition. J’eusse des à present prie le d1ct duc de Savoye, par ma Susdicte response, de faire ce commandement à ses dictesi » gens, mais j’ai eu crainte de luydonner ombrage qui le divertisse de . nous livrer le dict prisonnier. C’est pourquoy j’ay estime de surseoir ceste instance jusques à ce qu’il soit arrive au dictVessel et en lieu dont nous puissions disposer. Dresses donc ceste partie parle dict s" Jean- nin, de façon que je sois servy en ceste occasionà mon contentement et comme il est necessaire pour le bien de monservice, comme je lay este en toute aultre qui vous ont este commises'. Je prie Dieu, mon Cousin, qulil vous ayt en sa saincte garde. Escript à Rouen, ce xxv° jour d’aoust 1603. l ` .. HENRY. I g roncsr. 1603.- 25 Aoûr. — II“‘°. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-3. (D’après l’ancien cabinet Joly de Fleury.} _' [A M" DE BBISSAC ET DE LA BOCHEPOT.] Mon Cousin et vous Mons" de la Rochepot, Depuis ma derniere lettre, j’en ay veu une que le comte de S‘-Pol a escripte a la Varenne, par laquelle il luy mande s’estre acquitte envers le comte de Soissons ‘ Le supplement de Lestoile nous fait d'une telle entreprise, l’avoit envoye à . connaître ainsi l'issue de cette allaire, au S. M., pour en faire faire la justice et—le mois d’octobre 1603 :, gratilier d'autant : qui est un trait com- I « Le vendredy IO, fut pendu et puis mun et ordinaire entre les princes. Ce brûlé en la place de Saint-Jean en Greve, pauvre homme, estant au supplice, dit ‘ à Paris, un nomme François Richard, que jamais il n’avoit eu intention de faire seigneur de la Voulte, du regiment de mal au Roy, et que ce qu’il en avoit faict Saint—Estienne en Dauphine, accusé d'a- et communique au due de Savoye (en voir voulu empoisonner le Roy, decele par quoy il recognoissoit avoir merite la mort) le duc de Savoie, auquel il s'estoit adressé n’avoit esté projette par luy à aultre des- pour cet effet. Lequel voyant que cestuy- sein que pour tirer argent de son altesse, cy n'estoit pas homme pour venir à bout dont il avoit bien à faire. 20