' DE HENRI IV. U . 5 pratique nouvelle?. Priés le dict comte de s'y employer. Seachés aussy quel est le s' de Clzasteauneuf qui luy a adressé et recommandé ce cappitaine Joannes, et pourquoy le dict cappitaine dit qu’il ne veut demeurer en Ita- lieâ; et cependant qu’il prenne garde qu’il ne commette quelque trahison _ ou il l'a logé, puisqu’il a passé par l'etamine du duc de Fuentés. Si tost que le duc de Mayenne sera arrivé (les gouttes Payant retenu à Soissons}, je luy parleray du mariage du comte de Sommerive, pour sçavoir s’il vou- l dra y entendre ; mais il faudroit sçavoir ce que le duc de Savoye en- I ' C tend faire pour sa sœur. Inliormes-vous-en et m’escr1vés ce que vous en apprendrés. J’ay difleré d’envoyer et tenir auprés du dict duc un ambas- sadeur, parce qu'il n’en a point auprés de moy ; et crois qu'il en use ainsy exprès, allîn que je sois privé du service que je recevrois de celuy qui resideroit auprés de luy. Vous aurés sceu à present le succés de Yentrleprise que le duc de Savoye avoit dressée sur la ville de Geneve. Il la tenta et faillit le xx11° I I u m IS asse, e eu slen e u u’1 ne la em or ee. ou s au- - do tp stlallqllytptlls rés le l’aict, tel qu’il ma esté escript, par le memoire qui vous sera envo é. La dicte ville a esté com rise de ma art dans les traictez de P Vervins et de Lyon sous le nom general des alliez et COI1i`€d€l‘€Z des Ligues et Cantons de Suisse, du sceu et consentement des depputez ’ M. de Fresne Canaye, par une lettre ver quelque condition. Et, luy ayant re- du 10 décembre, transmettait l’avis que monstre qu’il ne seroit pas aisé de la trou- lui avait donné le conte Martinengue, de ver en Italie, et qu'il feroit mieux de re- la présence mystérieuse à Turin d'un tourner en France, il luy auroit replicqué Français avec qui le duc de Savoie avait qu’il ne pouvoit ny ne vouloit demeurer des entretiens nocturnes. en Franceuet aimoit mieux partir en pays 3 D’après la lettre de Yambassadeur, il estranger. » Lettres et ambassades de messire faudrait lire ici France, au lieu d’Italie ; Philippe Canaye, seigneur de Fresne, t. I, car M. de Fresne Canaye écrivait : ¤Le livre I, p. 522., - _— comte Martinengue me mande aussy qujun Quant à ce sieur de Chasteauneuf, sur certain nommé le capitaine Joannes l’est lequel lelîoi demande de plus amples ren- venu trouver avec lettres de recomman seignements, M. de Fresne apprit et écrivit dation du sieur de Clmasteauneuf (il m’es— à S. M., le ag janvier, que c'était le mar- crit en italien Castelnovo, sans autrement quis d’Urf`é. s’expliquer), le suppliant de luy faire trou-, _
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