DE HENRI IV. 233 depuis en Lorraine, ensemble ceux de ses meubles et autres choses qu’elle avoit en sa puissance alors. De quoy je vous ay bien voulu ad- vertir par ce mot, et vous prier de prendre avec vous deux ou trois de mon conseil, tels que vous adviserés, pour verifier les dicts inven- taires, et ce en la presence de ceux que mon frere le duc de Lor- raine, qui est par delà, deputera, pour aprés prendre ce qui m’ap— partient par la mort de ma dicte sœur, et rendre à mon dict frere ou aux siens ce qui est a luy : et parce que vous scavés en cela ce qui est de lï1OI1 1ntent1on, je ne vous en diray davantage, pour prier Dieu vous avoir, mon amy, en sa saincte et digne garde. Ce XVlJc avril, à Fontainebleau. _
[16©l1, ] - ig Avait. .` Imprimé. — OEconomies royales, édit. orig. t. II, chap. 32. [A M. DE BOSNY.], Mon amy, Je vous fais ce mot par ce porteur, ailin que vous luy faciès hailler incontinent ce qu’il luy faut pour son voyage, et que personne n’en saiche rien ; et pour cest eliect qu’il n’aille point querir son argent à Tespargne, et le luy faites hailler d’ailleurs. Aussy-tost qu’il sera de retour icy, je tais estat de le redepescher devers ceux qui me l’ont envoyé, et n’attends que mr de Villeroy, qui doiht estre icy demain au soir. Bonjour, mon amy. Ce x1x° avril, à Fontainebleau. . _ HENRY. ° de Pardaillan, comte de Panjas, conseiller mariage s'était fait en 1581 à l'l1ôtel Bam- ' d’Etat, chambellan ordinaire du Roi, che- bouillet, à Paris, chez Madame Catherine, valier de son ordre, capitaine de cin- qui avait eu pour gouvernante la mère de quante hommes d’armes de ses ordon- Mm de Panjas. Celle-ci devint dame nances, mestre de camp durégiment de d’honneur de la même princesse, dont Guienne, gouverneur de l’Armagnac. Le elle eut toute la conliance. LETTRES DE HENRI lV =Y[ 30
