DE HENRI IV. 263 tantypour adviser à l’estat des dictes places et aux fortifications que vous jugerés necessaires, que pour aultres raisons qui se pourront presenter par delà pour le bien de mon service. J'ay veu la lettre que vous a escripte m’ de la Trimouille, et suis de vostre advis pour le faict de Parthenay, dont vous m’avés cy-devant escript. Je trouve bon que Serrouette l’ayt, car je l’ay nourry tout petit garcon, et veux croire qu’en ceste charge il me servira tousjours bien et fidellement, comme il a fait jusques icy. Je renvoyeray dans un jour ou deux Escures en Auvergne ; et de ce qu’il me rapportera de ce costé—là, et de ce que y fauray faict en ceste affaire, je commanderay que vous en soyés ad— verty, comme aussy vous Peres de ce que vous apprendrés par dela m'importer, asseuré que me servant bien, comme vous faites, je vous aime bien aussy : qui est tout ce que je vous puis mander pour ceste ' heure, et pour tesmoignage que je me porte bien, que je m’en vais tout presentement courre un cerf à Livry. Bon jour, mon amy. Ce ' XXV1lJc juin, à Paris.
]60l1. — 5 JUILLET. _ Cop. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 8959, fol. 2; et Suppl. fr. Ms. 1009-li. [AU PAPE.] Tres Sainct Pere, Puisqu’il a pleu à Vostre Saincteté trouver bon ` que le protonotaire Marquemont soit entré en fauditoriat de la rotte, en la place de nostre cousin le cardinal Serafin, ainsy que nous a es- cript nostre ambassadeur, nous l’en remercions d’entiere affection, esperant qu’elle en sera bien servie ; et d’autant que la place de came- rier secret de Vostre Saincteté que tenoit le dict Marquemont se trouve par ce moyen vacante, nous avons estimé que Vostre Saincteté n’auroit point desagreable si nous luy nommions en son lieu l’abbé d’Abain‘ pour la remplir, et requerrions affectueusement Vostre dicte ' Ferdinand Chasteigner, abbé de Beau- gner seigneur d’Abain, et de Claude du port en Bretagne, fils de Louis Chastel- Puy, était né le 15 décembreiüqgà Rome,
