Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/277

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

` DE HENRI IV. 265 truire le commissaire que vous choisirés de tout ce qu’il aura à faire. l Quant à la declaration de ma volonté, elle n’est point changée depuis vostre partement, et est tousjours que les dictes faultes soient punies et chastiées selon les ordonnances. .l’estime qu’il seroit bien à propos d’en excepterles habitans de la Rochelle, mais il faudroit les reduire au moins à tel point qu’ils fussent necessitez de recourir à la grace, laquelle l’on leur fera valloir le mieux qu’il se pourra. Il sera bon aussy d’en excepter le s' de Lussan, parce que Payant cy-devant beau- coup blasmé de ceste faulte par mes lettres, je luy en ay, par mesme moyen, faict la grace. Ma premiere opinion avoit esté de vous envoyer — le s‘" de la Fond, mais j'ay depuis esté adverty qu’il a remis entre les mains de mes olliciers des lieux toutes les procedures et verilications . qu’il a faictes ; de sorte que sa presence n’y seroit doresnavant qu’inu— tile, n’ayant peu estre adjoinct à la commission du commissaire, parce qu’il n'est pas de la qualité de pouvoir juger. Vousserés informé de mes autres allaires par mes precedentes depèsch es, et ne me reste rien à vous dire, sinon que je vous prie, quand le cours de vostre voyage sera achevé et que vous en serés sur vostre retour, de le faire icy le plus diligemment que vous pourrés. Je parts presentement pour aller à Juilly, et de ta m’en iray coucher à Monceaux, ou je fais estat de prendre des eaux de Pougues, et pense que vous m’y trouverés encore à vostre dict retour. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Paris, ce Vlljc juillet 160lt. i HENRY. ‘ roncmr. [I-GOZL.] — I2 JUILLET.-I'°. . Orig. autographe. - Arch. de M. de la Force. i Imprimé. —'Mémoires de la Force, publiés par le marquis DE LA Gmxcn, . _ t. I, p. 375. A MONS“ DE LA FORCE. Mons' de la Force, Pour response à la vostre du dernier de juin dernier, laquelle me fut rendue hier, je vous diray que le pere Cotton ‘ LETTRES DE HENRI ]V —VI