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LETTRES MISSIVES


[l6()l1.]— li Aoûr. ` Orig. autographe. — Biblioth, impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. n° 837, lettre 81. Copie mmsmisc par M. Allier. ' l A MONS“ DE BELLIEVRE. cimzcemiun mx rames. Mons' le chancellier, Suret, qui vous rendra ceste—cy, apotycquaire et distillateur de feue ma sœur la duchesse de Bar, 1n’ayant fait en- tendre que vous faisiés quelque difficulte de sceller certaines lettres patentes que _j’ay commande au s" de Gesvres de luy expedier pour la jouissance des privileges accordez aux officiers de feue ma sœur, je vous ay bien voulu faire ce mot en sa faveur, pour vous dire que les services que le dict Suret a faicts à ma dicte sœur veulent que je vous die que vous me ferés service tres agreable de sceller les dictes lettres, I comme chose que je veulx et vous ordonne. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons' le chancellier, en sa saincte et digne garde. Le 111]** aoust, à Fontainebleau. _ HENRY. b 160l1.—— Il Aoûr.—I”°. ' Orig.—Archives de M. de Coulié-Lusignan. Copie transmise par la société des Antiquaires de l’Ouest. L A MONS“ DE FRESNES CANAYE, coxsuirtnn au Mou coxsmi. n ¤zs1, u nm- Mon immssaonua A vumss. Mons' de Fresnes Canaye, Ayant esté prié par la Royne ma femme d’interceder envers les duc et seigneurs de Venise en faveur °d’An- tboine Dotti, gentilhomme de Padoue, pour luy moyenner le rap- pel du banissement de son pays, auquel il ya esté condamné, je vous en escris ceste lettre, d’autant plus volontiers encore que je sçay le dict Dotti et ses predecesseurs avoir bien merite de ceste Couronne par les services qu’ils luy ont rendus. Par tant, vous aifectionnerés à Yendroit