DE HENRI IV. 295 bien amez, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, ‘ le xx° jour de septembre 160lL.
roman. ' _ l.60£1. — 25 SEPTEMBBE. L Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009sa. (D’après Yancien cabinet de Joly de Fleury.) [AU COMTE D’AUVERGNE.] Mon Nepveu, .l’ay receu vostre lettre et le memoire et copie de lettre que m’avés_ envoyez par le courrier lequel m’avés depesché expres. Je recognois par la dicte lettre que le porteur d’icelle est le mesme qui vous a rendu les deux dont m’avés envoyé les copies. Le memoire que m’avés envoyé me fait voir le fruict que vous estimés qu’on peut tirer de ceste occasion ; sur quoy vostre advis me semble fort bon, et crois que ceste aflaire pourra reussir, y gardant l’ordre que m’avés proposé. F aictes donc ce qui despend de vous pour ce regard, sans faire cognoistre à l’Adesert que je ne sçache rien de ce qui se passe en cela, et quand il sera de retour, vous nfadvertirés de ce qu’il aura faict en son voyage et du fruict qu’il s’en pourra tirer. Sur quoy je vous manderay ce qui se devra faire touchant le voyage que ~ vous me proposés. Ce pendant, le s" de Sillery et mon cousin le mar- quis de Rosny parleront à C ....., lequel est à Paris, pour le disposer à me servir en ceste occasion et luy en donner les moyens ; et _j’at— tendray de vous, en la conduicte de ceste allaire, tout ce qui peut servir à Yadvancement d’icelle. Aussy vous pouvez vous asseurer de ma bonne volonte : et je prie Dieu, mon Nepveu, vous avoir en sa saincte garde. A Fontainebleau, le xxv" septembre 160lt. ` HENRY. `
