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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/320

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LETTRES MISSIVES


160l1.—— 17 ocromuz. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. Il, chap. A5. [A M. DE ROSNY.] Mon Cousin, Je suis bien aise que vous ayés conclud et arresté avec le cardinal Bufalo, Yambassadeur d’Espagne el ; le senateur de ‘ Milan, le traite dont je vous ay donné charge pour le restablissement C du commerce. Je suis bien de votre advis qu’il est necessaire d’avoir la ratification d’Espagne avant de faire la publication. Mais cependant, parce que je sçay que ciest chose qui est fort desirée de mes sub- jects, vous leur ferés entendre, aux lieux que vous jugerés le plus ne- cessaire, que des à present je leur accorde la permission de faire transporter des bleds sans les assujetir à prendre aucuns passeports ny autre seureté que les advis que vous leur donnerés de ma volonté, reservant de leur donner la liberté entiere des autres marchandises lorsque la ratification estant venue cl’Espagne, je vous ordonneray de faire faire la publication generale du dict traité : et n’estant la pre- sente à aultre lin, je prie Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte i garde. Escript a Fontainebleau, le xvif octobre 16oA.

HENRY.

ma maurv11.i.s. [IGOL1.]- - 18 [OCTOBRE]. Imprimé. - OEconomies royales, édit. orig. t. U, chap. A5. [A M. DE BOSNY.] Mon Cousin, Jlay reçu vostre lettre et veu celle que par 111011 commandement vous escrivés a Aubigny, laquelle je vous renvoye. Sur quoy je vous diray que je la trouve fort bien, et quien cela vous avés suivy mon intention ; mais je ne suis pas d’advis que vous l’en—