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quelqulun, contre mon esperance, y contrevient, faisant bandeà part ou autrement, je vous oblige, par la foy que vous me devés, de m’en advertir, aflin que je recognoisse et gratifie ceux qui se seront mis en devoir de me contenter, et que je face ressentir aux autres mon indi- gnation comme ils auront merite. Mais, mes Cousins, je me promets que je n’auray la peine d'user e11 vostre endroict de ceste inegalité ; car, comme vous desirés et affec- tionnés tous egalement, avec fadvancement de fhonneur et service de Dieu, la prosperité de ITIGS affaires et mon contentement, je m’as— seure aussy que vous conspirerés tous ensemble à procurer l’un et lautre en ceste occasion, comme vous estes tenus à faire. De quoyje vous prie et conjure derechef par tous les devoirs de pieté, obeîs- sance et fidelité auxquels vostre profession, la nature et les bienfaicts et honneurs que vous avés receus des Roys 11188 predecesseurs et de ‘ moy, vous lient et astreignent de satisfaire ; et je le reoognoistray envers vous et les vostres, à vostre advantage et contentement : priant Dieu, mes Cousins, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Esoript à Fontainebleau, le XXVIIJQ jour d’octobre 160 [1. i i HENRY. ma mwrvittr. 160l1.— 28 ocrosmz. — III". Orig. — Ms. appartenant à M. l’abb(? Caron, à Versailles, pièce A5. _ A MES COUSINS LES CABDINAULX DE JOYEUSE, DE GIVBY, i DE SOUBDIZ, SEBAFIN ET DU PEBBON. . Mes Cousins, Combien que je vous aye prescript precisement, par mon autre lettre de mesme date que la presente, ce- que je veux que _vous faciès et comment j’en tends que vous vous comporties en l’oc— casion qui se presente de la vacation du Sainct Siege par le trespas ' de Nostre Sainct Pere le Pape Clement huictiesme ‘, m’estant reglé, en ' Il semblerait, d'après ces mots, que ment V III ne mourut qu'au mois de mars la nouvelle de la mort du Pape était sur- de Yannée suivante. venue dans lintervalle. Cependant Clé- .
