` 'DE HENRI IV. 337 sinon que, dependant, comme il fait, de la- maison de Farnese, il y a up- parence qu'il branslera avec eux ou ils fadonneront ; toutefois, il faut con- tinuer de l'enlretenir le mieux que l'on pourra, comme tous ses semblables. Au demeurant, j’attends en bonne devotion la certitude de vostre arrivée a Rome_, pour sçavoir quel accueil vous y aurés receu, et le cou- seil que vous aurés pris sur la distribution de n.os pensionsavec l'acceptation d’icelles, vous iasseurantique j’ajectionne plus que jamais le redressement par dela du parti françois, parce que je recognois plus que devant combien il me peut estre utile. Jeremets à mon ambassadeur a vous faire part des autres advis que je luy escris, et prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le dernier jour de novembre. 1 (Sol ;. . HENRY. i I, I ne Naurviire., 160li. — 2 nÉcEMBaE. Orig. - Arch. du royaume des Pays-Bas, liasse dite Loopende. Copie transmise par M. Yambassadeur. _ A NOS TRES CHERS ET BONS AMYS LES SRS ESTATS DES PROVINCES UNIES DES PAYS-BAS. Tres chers et bons amys, Vous entendrés du s" de.Buzanval, conseiller en nostre conseil d’Estat et nostre ambassadeur pres de vous, la plaincte qui nous a este laicte par un marchand de nostre ville de Laval, 'nommé Francois Daumoines, lequel ayant rencontré pres le cap dc S'?-Marie en Portugal, le Ille jour d’octobre dernier, un navire des Pays Bas qui luy auroit pris, volé et depredé seize lardeaux de toile line, qu’il faisoit conduire à Seville en Espagne, avec le passeport de nostre ambassadeur audict pays, a eu recours à nostre laveur et intercession en vostre endroict, pour la restitution de sa perte, qui monte à plus de six mil escuz. Et d’autant qu’il nous iaict grande compassion, pour se trouver entierement ruyné par cette perte, nous vous prions d’y avoir esgard, et faciliter, autant LETTRES ne mmm 1v.--v1. - i h3
