asseuré de vous que je ne les reelzerclzeray. ny attendrayjamais de luy au pre-
judiee du Sainct Siege, ny de la reputation et fortune du dict cardinal. Car
mon amitié est bornée de la raison et de l'lzonnesteté, pour ne desirer_jama'zs
aucun ofce de mes amys qui leur puisse estre dommageable. Finablement,
U mon Cousin, vous me ferés service tres agreable et utile de si bien gouverner
et entretenir le cardinal Aldobrandin qu'il persiste en lafection qu’il vous a
declarée, sans s’en departir ny rq‘roidir.` _
_ Le s' de Barrault m’a de nouveau escript que le conseil dllïspagne
a deliberé, pour contenter le Pape, de revocquer le marquis de Vil-
lena, et que l’on parle d’envoyer en sa place ou le duc de Feria, qui
est en Sicile, ou leicomte de Benavent, qui est à Naples, chose que,
s’ils effectuent, contentera grandement Sa Saincteté et luy tournera
aussy a honneur ; à quoy le dict cardinal Aldobrandin aura bonne
part. Mais je desirerois que le diet cardinal del Bufalo voulust accepter
une pension de moy ; car le eognoissant actif et ajectionné comme il est,
festime qu’elle y seroit bien employée._]e vous prie de mettre encore peine
de ly disposer. Et d’autant que vous sçaurés de mon dict ambassadeur
les aultres alïaires que je luy escris, je m’en remettray à luy, etme
oontenteray, finissant la presente, de vous prier de favoriser envers
Nostre dict Sainct Pere le recommandement que je fais à mon dict
ambassadeur en faveur du general des Jesuistes, et aprés, vous assen-
rer que vous servés un maistre qui se confie entierement en vous et
est tres content de vos services. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous
_ U ayt en sa saincte etdigne garde. Escript à Paris, le x_]° _jotu* de jan-
I vier 1605. . . ' ‘ I
_ - HENRY.
. on uuurvxrrn.
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