Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/395

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‘ i ’DE HENRI IV. 383

[1605.] e 27 Mans. — III’".’ '

. Orig. autographe ;- Cabinet de M. le général de la Loyère. _ _ i Imprimé. — Economies royales, édit. orig. t. II, chap. 50.

A MON COUSIN LE MARQUIS DE BOSNY.

’ Mon amy, Ilny a pas grand peine à faire ce dont vous m’avés escript pour Nargonne“, car c’est chose que je desire, et vous sçavés qu’il est desjâ avec sa compagnie en garnison dans la tour de Bouc ; mais le mal vient de _m°3 de Mercœur, à qui est la place. C’est pourquoy, suivant ce que _ie’vous ay dict et commandé autrefois, il fau- droit _traicter avec elle de la dicte place par eschange ou recompense, i car elle importe à. mon service. Cependant, envoyés-moy icy le dict Nargonne, et sur cela j’ay commandé à la Varanne de vous dire mon ` intention, comme aussy sur ce que vous m’escrivés de la difficulté que le president de Thon fait de se voir presider pa1 un de mon conseil d’Estat en la commission pour le faict des rentes, remettant cela à m’ le chancelier, à m’ le garde des sceauxt, à vous et aultres de mon conseil, ce que vous en lerés. Mais Sousvenéswous que si une fois on laisse passer celle—là, elle tirera en consequence pour les aultres a l’advenir. Tai sceu aussy que d_e Gesvres iaict difliculté d’ein edier les lettres de provision de l’estat de gouverneur de Montpellier que j’ay données à Mayrargues, qui est àmoy il y a longtemps, en consideration de ses services. Avant que le luy donner, je m’estois

1 Au dos, de la main de Sully : Sully ont imprimé monsieur ; mais, comme «Le Roy, du 27 mars 1605, pour Nar- nous l’avons dit ci dessus, L I, p. Sg7, gonne, le president de Tliou et l`0flice de le duc de Mercœur était mort dès l’anlne lieutenant particulier à Montpellier. » 1602. La forteresse de la tour du Bouc = Probablement Charles de Nargonne, appartenait à la duchesse de Mercoeur. . baron de Mareuil, dont la lille épousa en "’ M. de Bellièvre, fatigué par l’âge, 16l ;lileducd’Angoulême, iils deCharles IX. tout en restant chancelier, avait remis les (Voyez ci dessus, t. III, p. 168.) sceaux au Roi, qui les avait conliés à M. de “ Cette abréviation désigneévidemment Sillery. Celui-ci n’y joignit la charge de ` madame de Mercœur. Les secrétaires de chancelier qu`à la mort de Bellièvre.