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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/413

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. DE HENRI IV. l10l i I verés par eiiect : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte ‘ _et digne garde. Escript à Paris, le xvf avril 1605. ‘ i ~ I —' ' HENRY. ' ma ivrmrvirma. ' [1605.] — 16 Avn1L.—II‘“°. Orig. — Ms. appartenant à M. l’abbé Caron, à Versailles, pièce 7l. q A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE, . _ pnormcrnua ma Mns Armmzs EN comir DE nom. Mon Cousin, Je vous confesse que _i’ay esté si surpris et ravy de- joye de l’advis du bon Pape que Dieu nous a donné, que je me suis laissé emporter à des demonstrations et signes d’allegresse et des ac- tions de graces à Dieu, non telles que je devois, mais toutes autres I qu’ont esté celles qui ont esté pratiquées en cas semblables par les Boys mes predecesseurs, non seulement à Fontainebleau, oùfestois, mais aussy en toutes les provinces et villes de mon Royaume, et spe- cialement en celle de Paris, où la ressouvenance de la bonté et des vertus de nostre bon Pere s’est trouvée encores si Iresche et entière aux cœurs de tous les citoyens de toutes qualitez, que chacun s’est acquicté de ce devoir à l'envy l’un de l'autre. En quoyje vous asseure que lebon devoir que vous avés faict de me servir et le public en ceste action a eu telle part que vous avés merite etpou- vés desirer ; dont jlay, en particulier, receu tant de contentement, que je desire le vous tesmoigner plustost par vrays efiects que par. ceste lettre, laquelle cependant servira à vous en remercier et vou_s faire scavoir que vous 1n’avés gagné une victoire la plus signalée et importante a ma reputation et ài mes alïaires qu’autre que j’aye ob- tenue de la grace et bonté divine, depuis mon advenement à ceste Couronne. Ce que je souhaite maintenant est que nous e11 jouissions longuement. Or je vous prie saluer Sa Saincteté de ma part, luy re- W presenter et tesmoigner ma joye, l’asseurer de nouveau de mon al`- V fection à la rcverer et servir, luy. faisant oflre de ma personne et de L ‘LETTRES DE HENRI IV. — VI . 51 '