i DE HENRI IV. 409 en Passemblée de Bergerac, et n’ay poinct esté trompé de l’opinion que _j’ay tousjours eue, que ceux de delà se conformeroient à la re- solution que ceulx de deçà leur manderoient avoir prinse. Mais ies- pere en bref ouyr sur cela leurs deputez qui sont prés de moy, et leur faire entendre ma volonté,. laquelle n'a jamais esté de rien alterer à mon edict ny à ce que je leur ay promis ; et pour le regard de M. de Bouillon, je feray voir que ce que j’ay mandé de luy est veritable. A Pour ce qui vous concerne, je suis tres marry de ne pouvoir ce que vous me demandés ; car il y a desjà quelque temps que j’ay disposé delabbaye de Clairac en faveur de quelques-uns qui sont à'Rome ; mais comme je vous ay promis, je ne manquerayà faire pour vous, ` et nfen souvenir aux occasions, pour vous tesmoigner comme je vous ` aime, et vous feray donner deux mil escuz à prendre sur les deniers extraordinaires. Je vous_prie de continuer à m’advertir de ce que vous - apprendrés importer à mon service, et veiller que `rien ne se passe en vos q-uantiers de quoy je ne sois adverty, asseurant de ma part tous les gens de bien et paisibles que je les aime. Sur ce, Dieu vous ayt, _ Mons' de Peucharnaut, en sa saincte et digne garde. Ce xxf avril, à Paris. __
[1605.] — ali Avmn. i ' Imprimé. — œiconomies royales, édit. orig. t. Il, chap. 50. [A M. DE ROSNY.] Mon amy, Sur ce que mon cousin le s" de Ventadour m'a faict entendre que vous avés faict quelque ditliculté de luy faire acquitter fordonnance que je luy ay faict expedier sous le nom de son argen— tier, de la somme de cinq, cens livres, pour son remboursement de pareille somme qu’il a fournie et advancée par mon commandement pour faire venir pres de moy le capitaine Veideau, qui est celuy qui me descouvrit les practiques que m' de Savoye faisoit en mon Royaume ‘ par Chevalier, de quoy vous avés eu cognoissance ; je vous fais ce mot LETTIIIÈS IBIS HENRI lV — Yl'. 52
