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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/424

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LETTRES MISSIVES
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ce que vous luy aviés donné charge de nous representer en faveur du duc de Bouillon. Sur quoy luy ayant declaré nostre intention de i bouche et par escri pt, nous ne vous en ferons redicte par la presente, nous contentans de vous asseurer de la continuation de la bonne vo- lonté que nous vous portons, de laquelle vous recevrés les effects aux _ occasions qui se presenteront, comme vous avés tousjours faict. A tant, nous prions Dieu, Tres chers et grands amys, alliez et confe- derez, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fon- tainebleau, le xxv_]° jour d’avril 1605. _ HENRY. _ . on msurvxrrn. A [1605.] —— 28 AVRIL. —l“’. ` Imprimé. — OEconomie.s royales, édit. orig. t. II, chap. 50. ' i [A M. DE BOSNY.] i u ' Mon amy, Je vous fais ce mot en faveur de la Livre, mon apo- ticaire ordinaire, pour vous prier de le faire payer de la somme de dix—sept mil cent—trente huict livres, à luy deues pour fournitures faictes durant les années quatre-vingt-douze, treize, quatorze et quinze, tant à cause de son dict estat d’apoticaire, que pour sucres, epiceries et flambeaux, de laquelle somme il auroit esté assigné par rescriptions des tresoriers de mon espargne des dictes années, sur les receveurs d’Orleans, Limoges, Rouen et Bordeaux, et dont il n’au— roit receu aucune chose, comme il appert par les originaux des I dictes rescriptions ; lesquelles fotunitures il n’a peu faire sans avoir emprunté des marchands, qui le poursuiventà present si rigoureuse- ment, qu’il est presque contrainct quitter et abandonner le pays, ayant desjà esté par plusieurs fois mis prisonnier, faulte de payement, et n’est eslargy que sous caution : en quoy faisant il sortira des dictes poursuites, et vous ferés en cela chose qui me sera fort agreable, le ` 1 Cette lettre était de la main du lloi.