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LETTRES MISSIVES


ma diette, et que je commence d’en sentir un merveilleux amende- ment, laquelle fespere de finir dans la lin de ceste sepmaine. Cepen- . dant, encores que durant ce temps-là j’eusse comme resolu de n’avoir la teste rompue d’all’aires, je ne laisse à desirer de vous voir et parler à vous. Clest pourquoi je vous prie- de me venir trouver, amener m'de Sillery, et prendre vous deux le jour ensemble que vous vien- drés ; car, avec vous deux, je resouldray une partie de mes allaires, et quand je devray faire venir icy ceux de mon conseil. A Dieu, mon amy. Ce 1"jour de may, à Fontainebleau, au soir.

HENRY.

[lôO5.]—2 MM. ` Orig. autographe. - Musée britannique, Mss. Egerton, voi. V, fol. 102. Transcription de M. Delpit. Cop. — Arch. de M. de la Force ; — et B. N. Fonds Leydetnliasse 2. ` A MONS" DE LA FORCE. Mons' de la Force, L’on m’a dict que S‘-Esteve, ayant descouvert ' ce qu'il manioit à' un Anglois, avoit esté descouvert par luy, et qu'il avoit esté prins en Espagne, ou il estoit retenu prisonnierl. Et pour ce que je ne le puis croire, d’autant que vous m’en auriés adverty, je vous fais ce mot pour vous prier de vous enquerir de ce qui en est et me le mander ; et si ce qu’il manioit aura esté descouvert ou non, comme des autres choses que vous apprendrés importer à mon ser- vice. A Dieu, Mons' de la Force. Ce 1_]° may, à Fontainebleau.

HENRY.

1 Voyez ci-après sur cette allaire les lettres du g juin et du io août. _