Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/446

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Q l13l1 LETTRES MISSIVES w Aldobrandin, aved lequel il importe a mon service et a la reputation de mes afaires que nous demeurions bien unis, s’oppose ouvertement au cardinal Sault ; et aussy que cestuy—cy est fort interessé avec les Espagnole, fay voulu vous aclvertir par la presente, que je vous envoye par ce courrier expres, que je desire que vous vous unissiés avec le dict cardinal Aldo- brandin, autant qu'il sera necessaire de le faire, pour y former et asseurer lexclusion d'iceluy, tant pour obliger davantage a nous le dict Aldobrandin, que pour ne tomber entre les mains et a la discretion d'une personne que l'on recognoit notoirement si afectionnée au party d'Espagne. Travaillés donc a la susdicte exclusion, et toutesfois avec le plus de discretion et pru- dence qu'il vous sera possible. Au reste, aprés que vous nous aurés donné un Pape, je vous escriray mes intentions sur les autres poincts portez par les dictes lettres du dict la Palme ; et sçaurés, pour la lin de la — presente, que _j’ay receu la vostre du 1118 de ce mois, et que je vous recommande tousjours mes a[l’aires : et prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le XXlJejOUI` de may 1605. V HENRY. I ma zmorvurm. A [1605.]-2li MM. I Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-4. (D’après_l’antographe qui était dans le cabinet du dernier duc de Sully.) [AU DUC D’ÉPEBNON ‘.] _ Mon amy, Je vous remercie de l’advis que vous mlavés donné par ce gentilhomme, lequel favois des_jà en par d’aultres et pourveu sui- vant iceluy, non seulement aux villes que vous me mandés, mais a tout ce qui est de la coste de Provence, où les ennemis poumpient entreprendre. Si dladvanture vous en apprenés davantage et quelques particularitez, je seray tres aise que vous rn’en donnies advis en dili- gence, affin d’y pourveoir. Par ce gentilhomme vous apprendrés de . ' Lettre encore mal à propos indiquée comme. écrite à Sully.