commandé vous asseurer de la continuation de l’amitié que je vous
‘ porte,-et de ne laisser perdre aucune occasion de servir vous et les
vostres durant sa residence à Rome, en obeïssant à vos commandemens
comme aux miens mesmes. Il vous dira aussy ma santé, et celle de la i
Royne ma femme, et de nos enfans, et sera soigneux de m’advertir de
la vostre et de celle de vos enfans, auxquels je souhaite, comme à vous,
toute prospérité de la part de l
Vostre neveu et bien hon oncle,
' HENRY.
, Ce x° juin, à S‘-Germain—en-Laye.
1605. —— IO Jn11v.—II"‘°.
Orig. — Archives municipales de Boulogne-sur-Mer. Copie transmise par M. François Morand,
correspondant du ministère de Yinstruction publique.
A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES MAYEUR ET ESCHEVINS, MANANS
, ET HABITANS DE NOSTRE VILLE DE BOULLOGNE.
Chers et bien amez, Nostre cher et bien amé cousin le s' don Jouan
de Medicis, oncle de la Royne nostre espouse, doibtbien tost arriver
en nostre ville de Boullogne, en venant d’Angleterre en ce Royaume ;
et parce que, pour l'honneur qu’il a d’appartenir à la dicte Royne
nostre espouse, nous desirons qu’il reçoive en nos villes_ tout le bon
traictement deu à ceux de sa qualité, ne failles à luy faire preparer le
plus beau logis de vostre ville, avecq ce qui sera necessaire pour le
bien recevoir et traicter, le faisant defnayer, et ceux de sa suicte, en la
maison et hostellerie où vous le ferés loger, et luy rendant, au sur-
~ plus, tout honneur et deference que vous pourrés, et nous vous fe-
rons rembourser de la despense que vous aurés iaicte en ceste occa-
sion ; et_ escrivons presentement au s' de Vicq, gouverneur de nostre
. ville de Calais-, ou nostre dict cousin doibt debarquer, qu’il vous donne
advis de son arrivée, aliin que vous aves loisir de faire vos preparatifs
` pour-le recevoir dignement, selon nostre intention et le commandement
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