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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/476

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LETTRES MISSIVES


[IGOB.] #— li JUILLET. — II"‘°., i Imprimé. — OEoonomie.s royales, édit. orig. t. II, chap. 50. [A M. DE BOSNY.] I Mon amy, .I’ay commandé à lVI" de Sillery devous faire entendre - mon intention touchant les cinquante mil escuz que j'ay cy-devant accordez à mon cousin le comte de Soissons, tenant la main qu’elle A soit suivie comme chose que je desire, d’autant qu’en cela il y va de mon service. Et pour ce que ce matin aux Tuilleries j’ay oublié de vous en parler, je vous fais ce mot, allin que vous tesmoigniés à ce _ prince que vous desirés de le servir et moy de le gratilicr. A Dien, mon amy. Ce 111_]° juillet, à Paris. ` _ HENRY. [1605.]-- 7 JUILLET. I Orig. autographe. — Arch. de M. le duc de la F orcc. Imprimé. — Mémoires dela Force, publiés par M. le marquis DE LA GRANGE, t. I, p. Sgg. A MONS" DE LA. FORCE. Mons' de la Force, J’ay esté bien aise d’apprendre par la vostre du xx11_]° du passé, laquelle je receus à Juilly, le v° de celuy cy, que la mienne, avec le cahier des evesques de mon pays de Bearni, vous avoit esté rendue ; et pour ce qu’ils sont tous les jours aprés moy pour faire respondre les dicts cahiers, je vous prie d’user de diligence à ce que je vous ay cy—devant escript et que je desire de vous sur ce sub- ject, allzin que je les face depescher au plus tost. Je m’estonne de ce que vous n’avés rien appris de S'—Esteve depuis sa prise, ce qui me faict estre de vostre opinion. Je suis fort aise de ce que le capitaine Moreau a parlé à vous, et de ce que vous l'avés si particulierement _ examiné sur les propositions qu’il vous a faictes. S’il vous retourne trouver en temps qu’il vous a dict, peut-estre verrés-vous plus clair ` en ses propositions ; surtout conduisés-vous avec luy comme homme