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LETTRES MISSIVES


— 1605. — 9 JUILLET. — II‘“°. J Imprimé. — Cdîconomies royales, édit. orig. t. II, chap. 51. [A M. DE BOSNY.] Mon Cousin, Comme je voulois vous envoyer par un courrier la lettre que vous trouverés avec celle que vous escrit le s' de Sillery, ` celuy qui vous va trouver de la part de la royne Margueritel est arrivé en ce lieu, avec la lettre que la dicte dame vous escrit2, que ‘ 'S 7 °’ ° Je vous envoye, laquelle _] ay veue, et d autant que _] ay appus du por- teur d°1celle qu°1l est questton de chose importante à mon_ service que _ ` vous devés apprendre de la dicte Royne, _i’ay voulu vous envoyer ex- près la Varenne, tant pour vous prier d’aller incontinent trouver la dicte dame, où le porteur de sa lettre, qui accompagne le dict la Va- renne, vous dira qu’elle est, et entendre dlelle ce qu’elle a à me faire Sçavoir, que pour me mander par le S' la’ Varenne HOI1 seulement ce que vous aurés appris de la dicte Royne, mais aussy vostre advis sur le tout. Au demeurant, je n’ay pointparlé au dict la Varenne de la ‘ Cette rincesse, ui revenait enfin à ' ue 'e arle àvous, "eusse estimé vousen P (I ‘l J P J la cour, apportait, pour sa bienvenue, des devoir advertir, aflin qu’un jour ou deux renseignements importants qu’e1le avait i jours ne portast un si grand prejudice au recueillis en Auvergne sur les conspira- service du Roy. Je vous supplie donc m'o- tions qui se tramaient dans cette province bliger tant, que j'aye le bien de vous par- et dans les provinces voisines, autour du ler, et croire ce que le s' de Bodelle, mon comte d'Auvergne et d'après les instiga- escuyer, vous en dira de ma part : sur le- tions du duc de Bouillon. quel me remettant, pour l'entiere fiance . ° Cette lettre était ainsi conçue : que j’ay en sa iidelite, pour l’avoir nourry, « Mon cousin, Je loue Dieu qu'il m’ayt' je vous supplie croire qu’aprés Leurs Ma- si heureusement conduite que je me puis jestez il n'y a rien au monde que j'ho— promettre le bien de vous voir, esperant, nore tant et à qui j'aye voué tant d'al` avec l’aide de Dieu, estre dans quatre _fection qu'à vous, de` quoy je desire mc ' jours à Boulogne ; et bien que le chemin tesmoi er autant en ce ue 'e sera ro- _ 8** ‘l_ J Y P _ d Orleans a Paris, qui est le mesme que pre à vous servir. De Toury, ce vn" juil- vous tiendrés pour aller à l’assemblée, me let 1605. donne asseurance d’avoir ce bien, estant si ' « MARGUERITE. » necessaire, poux le bien du service du Roy,