voulu faire ce mot pour le vous recommander en justice, et vous dire
quevous me ferés service tres agreable de leur conserver le rang et
_ sceance deus a leur ancienneté, comme chose que je desire. Sur ce,
Dieu vous ayt, Mons' le chancellier, en sa saincte et digne garde. Ce
Xlîlmc juillet, à Monceaux.
' HENRY.
l605. —— 2 1 JUILLET. — I'°. ‘
Orig. — Arch. des Médicis, légation française, liasse 3. Copie transmise par M. le ministre
de France à Florence.
A MON ONCLE LE GRAND DUC DE TOSCANE. i
Mon Oncle, Le porteur, qui est un de mes subjects et eschevin de
ma ville de Chaalon sur Saone, nommé Guillaume Mallond, s'en allant
par delà pour tirer justice de lassassinat commis en la personne de
Samuel] Mallond, son frere, qui a esté tué en vostre ville de Ligorne”,
par aucun de ses compagnons, au retour de certaines courses qu’ils
avoient laictes sur les Turcs, pour le priver de son butin, je Fay bien
voulu accompagner de ceste lettre, pour vous prier de luy departir
en chose si juste les ellects de vostre auctorité, pour obtenir raison L
et justice du dict assassinat, et je le tiendray à plaisir tres agreable,
pour mlen revancher en autre endroict : priant Dieu, mon Oncle,
_qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Monceaux,
le xx° `our de `uillei :605.
J J J
nr. unurvirrxs. ' On lit Nanutel dans la copie qui nous est transmise de Florence. ‘ Cest Livourne. `