DE HENRI IV. 511 divisions qui sont entre eulx, les admonestant de ma part de s'unir i ensemblement et porter tous ensemble une mesme alliection au bien de mes afiaires, exerçant leurs charges avec la bonne amitié, union et correspondance que le debvoir d’icelles les oblige. lVl'asseurant que vous en aurés le soing que je desire, je prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons' le president, en sa saincte garde. Escript à Paris, le XX1Xe jour d’aoust 1605., ‘ ‘ ‘ HENRY. pormn. _ [1605.] — 2 SEPTEMBRE. . Orig. autographe. —B. N. Fonds Béthune, Ms. 9077, fol. 25. ‘ _ Cop.- Suppl. fr. Ms. 1009-2. . A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon Compere, Je viens presentement d’avoir nouvelles de m' de Lesdiguieres, comme Blacons a remis la ville et chasteau d’()ranges ' entre les mains de l'exempt que je luy avois envoye ; de sorte que vous verres qu’il est bien reussy de la resolutionque _j’ay prinse sur ce faict. Je n’ay pas voulu diH’erer davantage à vous faire part de ceste nouvelle, que je sçay que vous aurés bien agreable. Le conseiller Bu- . lion, que j’y'avois envoyé, vous dira le reste des particularitez. A Dieu, mon Compere. Ce 1_]° septembre, à Paris.
. 1605. — li SEPTEMBBE. Orig. — Biblioth. de Clermont Ferrand. Envoi de M. Gouod, bibliothécaire. A MONS“ DE FLEURAT, ' smnscmt omuvnuoivn. _ Mons" de Fleurat, J’ay apprins par les interrogats que m’a envoyez le lieutenant Savaron la creance qu’Hebert avoit donnée au prisonnier Pole. J'estime toutesfois qu’il m’a dict tout ce qu’il sçait, dont vou- lant estre esclaircy je mande au dict lieuctenant de faire mettre le
