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LETTRES MISSIVES


que vous viviés tous confirmez dans ceste bonne union et correspon- dance, vous contirmant entierement en l’appuy favorable de nostre protection, que nous mettrons peine de vous rendre autant utile à vostre repos et conservation, que vos fidelles deportemens meritent de nous et de nostre auctorité. Sur ceste asseurance, nous prions Dieu qu’il vous ayt, Tres chers et bien amez, en sa saincte garde. Escript aux Halles}, le xxfjotir de septembre 1605.

HENRY.

vcruzn. , [1605.] — 22 SEPTEMBRE. Imprimé. — OEcorwmie.s royales, édit. orig. t. H, chap. 51. [A M. DE HOSNY.] . Mon amy, J’ay descouvert une nouvelle trahison qui se conduit par le s" d’Antragues : c’est qu’il veut tirer le comte d,/Xuvergne de la _ Bastille par le moyen des cordes et poulies qu’il a faict faire : ien ay la preuve en main et ieray ouir ceux qui en peuvent parler, aussy tost ` que je~seray à Orleans, ou [espere me rendre demain ; mais je ne veux prendre sur ce aucune resolution que vous ne soyés prés de moy : ce qui est cause que je vous envoye ce courrier pour vous dire de vous y rendre samedy matin, sinon pour tout le jour. Vous pouvés envoyer vostre équipage a Argenton, car _j’y passeray, et me venir trouver avec peu de train. Il est venu deux gentilshommes de Quercy, l’un nommé Cousse et l’autre Brigantin, freres, lesquels parlent ou- vertement de tout ce qui s’est passé et a esté traicte et faict par Bignac i et Bassignac. En quoy m' de Bouillon se trouve tellement meslé, qu’il ne s’en peut excuser. Les susdicts demandent pardon pour six vingts gentilshommes qui avoient part en leur entreprise, qui estoit de prendre la ville de Villeneuve en Agenois. Ils oH’rent de deposer en jus- _ tice tout ce qu’ils m’ont dict et de le soustenir avec leurs espées jus- ‘ Sur ce nom de lieu, voyez la note de la lettre suivante. W