fort aise que ce fust vous qui rapportassiés le collier de mes Ordres
de feu vostre dict oncle, le jour de la premiere ceremonie qui s’en
fera, comme le statut de l’Ordre le porte, et qui est accoustumé de
se faire ; mais pour ce que j'ay changé les dicts colliers pour les rendre
plus pesans, et de façon plus agreable, et qu’il y va du temps à les
refaire en ceste nouvelle façon ; ainsy, que s’il estoit presente en la
forme accoustumée, ce ne seroit que le jour que l’on feroit le service
pour les chevaliers de mon dict Ordre trepassez, et par consequent il
ne pourroit estre refaict ny servir à la dicte ceremonie, je vous prie,
ne failles, incontinent la presente receue, d’envoyer le collier de mes
dicts Ordres, qu’avoit le dict s' de Listenois, entre les mains du grand
tresorier dliceux ordres, qui en baillera la descharge à celuy qui en
sera le porteur, comme il est accoustumé. Mlasseurant que vous n’y
ferés faulte, je prieray Dieu qu’il vous ayt, Monsr le baron d’Aix, en
sa saincte et digne garde. Escript à S*—Germain en Laye, le XXl1lJejOlll`
. de novembre 1605. 5
_ HENRY.
I iwzé.
[1605.] ~— 1‘“’ DÉCEMBRE.
Orig. - — B. N. Fonds Béthune, M. 9138.
Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009**.
A MADAME DE MONGLAT.
Madame de Monglat, Je vou.s fais ce mot et vous depesche ce lac-
quais pour sçavoir, ^à son retour, des nouvelles de la santé de mon
fils et comme il se porte et mes aultres enfans. Mandes m’en donc et
en ayés bien du soin, comme je m’asseure que vous l’aurés. Bon jour,
Madame de Monglat. Ce 1°' decembre à Paris.
HENRY.
toinette de Vienne, avait été regu cheveu- qui avait épousé François de Pérusse,
lier du Saint-Esprit de la promotion de comte d'Escars, était la mère du baron
1685. Sa sœur, Claude de Bauliremont, d’Aix.
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LETTRES MISSIVES
