Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/613

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DE HENRI IV. 597 aydant ; car aussitost que j'auray esté dans la place et que fauray pourveu a ce qu’il sera necessaire pour mon service, je prends ja " mon retour vers Paris. Bonjour, ma Cousine. Arsens, qui vous rendra ceste-cy, vous dira de mes nouvelles. Ce 1_]° avril 1606,‘ à Donchery.

HENRY.

1606. — 2 avan,. — II". - Cop. —Arch. nationales, sect. administr. Reg. authent. de l’Hôtel de ville de Paris, série H, iqgli, fol. 71 verso. A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES PREVOST DES MARCHANDS ' ET ESCHEVINS DE NOSTRE BONNE VILLE DE PARIS. Tres chers et bien amez, A l’instant mesmes de nostre arri vée en ce lieu, le duc de Bouillon, retournant à soy et reprenant le chemin . de fobeîssance dont Dieu et la nature fobligent envers nous, sans attendre ny s’opiniastrer davantage, nous a faict rechercher et tres humblement supplier de perdre le souvenir de ses faultes passées, et, usant en son endroict de nostre clemence accoustumée, les luy vouloir pardonner et le recevoir en nos bonnes graces. Ce que volontiers nous luy avons accordé, moyennant les soumissions qui il nous a rendues, comme il doibt ; aussy qu’il a remis à nostre volonté d’ordonner pour ' la garde et seureté de Sedan ce que nous voudrions estre faict pour _ le bien de nostre service. A quoy nous avons pourveu et donné tel ordre, que nous avons grande occasion d’en recevoir beaucoup de U . contentement et d'en remercier Dieu, comme nous faisons, puisque cest effect procede de sa divine bonté et que tous nos subjects en re- cevront le fruict : dont nous avons voulu vous advertir par la pre- — sente, aflln que vous rejouissant de ceste bonne nouvelle, vous en faciés de vostre costé rendregraces publiques à Dieu, et que par ce moyen nous soyons tousjours dignes de la continuation des faveurs et benedictions qu’il luy plaist nous despartir de sa main liberale. Sy, ne . faites faute, sur toute faffection que vous avés au bien de nostre ser-