j’ay eu autant d'occasion de demeurer content, comme j’en ay de
vous en remercier, ainsy que je fais par ceste—cy ; vous priant de la
continuer avec asseurance de toute amitié et corres ondance de la
P
part de
Vostre bien bon frere,
1606. — 8 MM. Imprimé. — Clîconomies royales, édit. orig. t. III, chap. 55. [AU DUC DE SULLY.] Mon Cousin, J’a esté advert ue l’on est a rés our faire convo- Y Y (l P P quer à la Rochelle un synode nat1onal de mes subjects de la religion pretendue reformée, et qu’il y a desjà des provinces qui ont escript aux de utez ui sont a ma suite our en faire instance, et our es- P (l P P crire aux rovinces, aflin de faire les assemblées articulieres our P P P eslire et ordonner des deputez et dresser leurs instructions ; et comme je juge n’estre necessaire ny à propos aucunement, en ceste saison, de faire le dict s node, 'e vous ‘ rie envo er uerir les dicts de utez, Y J P Y (l P scavoir la verité du dict advis et en rom re Pexecution. Je les eusse ‘ P faict ven1r vers mo ex rés our leur declarer sur cela ma volonté, si Y P P Je n’eusse esté a la ve1lle d’entrer en la diette que les medecins sont d'advis que je face. Je la commenceray mercredy ; mais ils adjouste- ront pareille foy à ce que vous leur dirés de ma part qu’à moy-mesme. .l'escris une pareille lettre à m' le garde des sceaux, avec lequel je vous prie de conférer, et adviser à ce que vous aurés à faire pour rompre ou du moins dillerer ce coup, duquel, comme je scay que vous cognoissés la consequence mieux que nul autre, je vous prie y pourveoir, et me servir en ceste occasion à vostre accoustumée. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, lc Vlljc jour de may 1606.
` ma usurvmu.