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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/676

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LETTRES MISSIVES


dira de l’estat de ma santé, qui est, graces à Dieu, tres bonne, estant en opinion de m’aller entretenir aux environs cle ces quartiers jusques à la fin de ce mois, que je me rendray à Fontainebleau, n’y_voulant point arriver plus tost, de peur que la presse qui y sera n’y apportast quelque mauvais air. Si vous eussiés esté à Chantilly, je l’eusse faict voir à ma sœur la duchesse de Mantoue ; mais encores que la maison ` soit tousjours tres belle, sy est-ce que vostre presence en est tous- jours le plus bel ornement. Il ne nous est rien survenu de nouveau depuis ma dicte derniere, qui sera cause que je ne vous feray pas ceste-cy plus longue : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Paris, le X1l‘]ejOUl` d’aoust 1606.

HENRY.

roaesr. 1606. — I7 Aoûr. _Orig. — Archives des Médicis, légation française. Copie transmise par M. le ministre de France à Florence. . A MON ONCLE LE C-BAND DUC DE TOSCANE. Mon Oncle, J'ay receu les lettres du XXIVG du passé, que vous m’avés escriptes en faveur de mon cousin le prince d’Anhalt, lequel _j’ay veu bien volontiers, tant pour sa qualité et l’aH’ection que luy et ses freres ont tousjours monstrée au bien de ceste Couronne, que pour la recommandation que vous m’en aves faicte ; et me promettant d.e son jugement que par le bon traitement qu’il a receu de moy il cognoistra combien je defere à vostre dicte recommandation et à son merite, com111e en- toutes autres occasions fauray à plaisir de faire cliose qui vous soit agreable, ainsy que vous esprouverés par ell’ect : priant Dieu, 11100 Oncle, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne . garde. Escript à Paris, le xvif jour d’aoust 1606. HENRY. _ ma iuzurvintn.