678 TABLE DE PLUSIEURS LETTRES ADRESSES SUJETS DES LETTRES DATES. LIEUX DE LA DATE. DHS LETTRES. B‘l` SOURCES. 1603. _ 15 octobre. Fontainebleau. A M. de Brèves. Le Roi ne pouvant aller cette année en Pro- vence, comme il avait compté, mande le cbiaoux arrive à Marseille, bien qu'il n'ait pas grande conliauce dans l’e£Iicacité des défenses q‘u'il ap orto de la part du Grand Seigneur au roi ¤ilAlger. S. M . prendra des mesures plus ellicaces contre les pirateries des Barbaresques et des Anglais, en luisant armer en guerre des vaisseaux de Marseille. Quant au projet de paix entre l’Empire et la Porte, toujours même éloignement de Pentrcmise du Roi et mêmes dispositions ix la guerre de la part de l'Empereur. Le roi d’Espagno, avant d'exécutcr son entre- prise contre Alger, veut avoir contracté avec l'Anglete1 re la paix qui se négocie en ce ~— moment. Le duc de Nevers et le prince de Joinville, qui sont passes en Hongrie, n'0nt conduit avec eux que cinq ou six personnes, en sorte que la Porte netpeut se plaindre rpfils aient fortilié l'n.rm e chrétienne. Orig. (Chi!.l"r6 i moitié.) — B. N. Fonds Be- thune, Mx. 8021, fol. 901. — » Cop. Ms. de . ll. Honmerqué. 24 octobre. ......... .. .........., A M. de Beaumont, Retour de M. de Vitry. Envoi de chiens et de chevaux au roi d’Angleterre. Portrait de Marie de Médicis envo é n la reine d’An- gleterre. Si le paix se init avec l’Espagne, la maison d'Autriche deviendra trop uis- sante, surtout si les Pays-Bas sont aban- donnés. Ces provinces, dans l'état d’épui- sement où elles se trouvent, craignent même que l’Angleterre ne fasse avec l'Es~ pague une trêve suliisante pourles accable :. Cop.- B. N. Fonds Brienne, Ms. 39, fol. 975 recto. 80 octobre., ....... . .......... .. . Au même. Commencement des conférences de l’ambas~ sadeur d'Espagne et des ministres du roi d’Angleterre. La paix, pour celui-ci, sera plus funeste que n guerre. L'Espague en protitera pour corrompre les sujets anglais, comme elle n'a cessé de corrompre les su- , jets français depuis la paix avec la France. Les Pays-Bas ne pourront résister seuls à . toutes les forces des Espagnols, et avec eux tombera le dernier boulevard opposé aux envabissements de la maison d'Autriche. Le connétable de Castille, se rendant en Angleterre pour conclure le traité, doit passer par a Franco, et cherchera bien disposer le Roi pour l’objet de sa mission. ll faut se défier des démonstrations des Anglais, car ils ont toujours quelque til'- rière-pensée ; c'cst pour cela qgïon les peint avec une queue derrière. Les Ecossais sont plus francs, mais il y en a moins dans le conseil de Jacques. _ Cop. — B. N. Fonds Brienne, Ms. 39, fol. 287 verso. ' 9 ¤¤*'€¤1l`31'¢ Fontainebleau. A M. de Brèves. Réception des commandements du Sultan SUT la piraterie exercée dans le Levant par les Tunisiens, les Algériens et les Anglais. Le Roi en remercie M. de Brèves ; mais il
